
Le "Dôme de fer" n'a pas pu intercepter toutes les roquettes tirées depuis la bande de Gaza (photo : B'TSELEM)
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ISRAËL / PALESTINE. Depuis vendredi 21 mai 2021 à 2h du matin heure locale (minuit GMT), Israël et les deux groupes armés palestiniens, le Hamas et le Jihad islamique, observent un cessez-le-feu approuvé sans préconditions. Cet arrêt des tirs entre Israël et les territoires palestiniens a été rendu possible grâce à une médiation de l'Égypte. Plus de 4 000 roquettes et obus de mortiers ont été lancés depuis la bande de Gaza contre des villes israéliennes (dont la plupart interceptées par le système anti-missile "Dôme de fer") et des bombardements aériens et d'artillerie de l'armée israélienne. ont touché la bande de Gaza et la Cisjordanie. Le Caire va surveiller la bonne application de cette trêve en envoyant deux délégations à Tel-Aviv et dans les territoires palestiniens. "La résistance palestinienne respectera cet accord aussi longtemps que l'occupation le respectera", soulignait le bureau politique du Hamas dans un communiqué.
Déclenchés par l'expulsion de familles palestiniennes à Jérusalem-Est, dans le quartier de Cheikh Jarrah au profit de colons juifs, ces affrontements durant onze jours ont fait plus de 230 morts (dont 65 enfants et 39 femmes) et 1 710 blessés à Gaza plus vingt-neuf décès et 7 000 blessés en Cisjordanie, côté palestinien et douze victimes ainsi que des centaines de blessés côté Israélien, selon les autorités des deux parties respectives. Sans compter les 58 000 personnes déplacées. Un combat sans vainqueur.
Déclenchés par l'expulsion de familles palestiniennes à Jérusalem-Est, dans le quartier de Cheikh Jarrah au profit de colons juifs, ces affrontements durant onze jours ont fait plus de 230 morts (dont 65 enfants et 39 femmes) et 1 710 blessés à Gaza plus vingt-neuf décès et 7 000 blessés en Cisjordanie, côté palestinien et douze victimes ainsi que des centaines de blessés côté Israélien, selon les autorités des deux parties respectives. Sans compter les 58 000 personnes déplacées. Un combat sans vainqueur.
Rétablir un horizon politique
Dans un communiqué publié vendredi 21 mai 2021, Josep Borrel se réjouit de ce cessez-le-feu "mettant fin à la violence à Gaza et dans ses environs", tout en se disant "consterné" et regrettant "les pertes en vies humaines." Le Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité félicite en outre "l'Égypte, le Qatar, les Nations unies, les États-Unis et les autres pays qui ont joué un rôle de facilitateur à cet égard." Il réitère le discours de l'UE selon lequel "seule une solution politique apportera une paix durable et mettra fin une fois pour toutes au conflit israélo-palestinien. Il est désormais de la plus haute importance de rétablir un horizon politique vers une solution à deux États. L'UE est prête à soutenir pleinement les autorités israéliennes et palestiniennes dans ces efforts."
Joe Biden, dont le pays s'était opposé aux différentes résolutions présentées au Conseil de sécurité de l'Onu, voit dans cette trêve "une vraie opportunité" d'avancer vers les pays. Le président américain s'avoue "convaincu que les Palestiniens et les Israéliens méritent, les uns comme les autres, de vivre en sécurité et de jouir d'un même niveau de liberté, de prospérité et de démocratie." Joe Biden devrait prochainement se rendre au Moyen-Orient pour y "rencontrer le ministre israélien des Affaires étrangères et d'autres responsables israéliens, palestiniens et régionaux" afin de "travailler ensemble à la construction d'un avenir meilleur pour les Israéliens et les Palestiniens."
Appelant "les parties à respecter l'accord", Antonio Guterres, secrétaire général de l'Onu, affirme que "les dirigeants israéliens et palestiniens ont une responsabilité d'assurer le calme, afin de relancer un dialogue sérieux." Il les incite à "revenir sur les négociations avec les acteurs régionaux et internationaux."
Joe Biden, dont le pays s'était opposé aux différentes résolutions présentées au Conseil de sécurité de l'Onu, voit dans cette trêve "une vraie opportunité" d'avancer vers les pays. Le président américain s'avoue "convaincu que les Palestiniens et les Israéliens méritent, les uns comme les autres, de vivre en sécurité et de jouir d'un même niveau de liberté, de prospérité et de démocratie." Joe Biden devrait prochainement se rendre au Moyen-Orient pour y "rencontrer le ministre israélien des Affaires étrangères et d'autres responsables israéliens, palestiniens et régionaux" afin de "travailler ensemble à la construction d'un avenir meilleur pour les Israéliens et les Palestiniens."
Appelant "les parties à respecter l'accord", Antonio Guterres, secrétaire général de l'Onu, affirme que "les dirigeants israéliens et palestiniens ont une responsabilité d'assurer le calme, afin de relancer un dialogue sérieux." Il les incite à "revenir sur les négociations avec les acteurs régionaux et internationaux."