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FRANCE / TUNISIE. Même si son site Internet continue à afficher une page blanche ornée d'un prometteur "nous serons bientôt de retour", le chausseur Noël doit bel et bien tirer sa révérence pour toujours. Le Tribunal de commerce de Rennes a décidé, mercredi 6 novembre 2019, l'arrêt immédiat de l'entreprise familiale basée à Vitré (Bretagne).
Créée en 1927 et présidée par Patrick Noël, petit-fils du co-fondateur, la société se trouvait en redressement judiciaire depuis 2014 et en liquidation judiciaire depuis le 18 septembre 2019. La justice avait accordé une poursuite d'activité jusqu'au 15 décembre 2019, mais les chaussures Noël ne pouvaient plus assurer leurs échéances. La perte de plusieurs appels d'offres de marchés militaires en France en 2013 pour ses chaussures Argueyrolles (passage sur ce segment de 12 M€ à 2 M€ de chiffre d'affaires entre 2014 et 2015) a marqué le début des difficultés financières. Sans compter la concurrence des Adidas, Nike et autres Reebok sur le marché de la chaussure de sport où Noël a été une marque emblématique dans les années 70 et 80.
Pourtant, huit offres de reprises avaient été présentées, mais l'absence de proposition globale a conduit le Tribunal de commerce à toutes les considérer comme irrecevables.
Créée en 1927 et présidée par Patrick Noël, petit-fils du co-fondateur, la société se trouvait en redressement judiciaire depuis 2014 et en liquidation judiciaire depuis le 18 septembre 2019. La justice avait accordé une poursuite d'activité jusqu'au 15 décembre 2019, mais les chaussures Noël ne pouvaient plus assurer leurs échéances. La perte de plusieurs appels d'offres de marchés militaires en France en 2013 pour ses chaussures Argueyrolles (passage sur ce segment de 12 M€ à 2 M€ de chiffre d'affaires entre 2014 et 2015) a marqué le début des difficultés financières. Sans compter la concurrence des Adidas, Nike et autres Reebok sur le marché de la chaussure de sport où Noël a été une marque emblématique dans les années 70 et 80.
Pourtant, huit offres de reprises avaient été présentées, mais l'absence de proposition globale a conduit le Tribunal de commerce à toutes les considérer comme irrecevables.
700 salariés en Tunisie
Noël commercialisait quatre marques : Babybotte, Noël-Kids, Mary Isa-Minibel et Easy Peasy. Elles pourraient être reprise lors de la liquidation qui débutera début janvier 2019 ainsi que les bâtiments et le stock.
L'entreprise compte quatre-vingt quatre salariés dont soixante-et-un au siège de Vitré. Mais le groupe possède également trois filiales implantées en Tunisie avec un effectif de 700 personnes (jusqu'à 900 en 2015). Elles ne sont pas concernées par la cessation d'activité des chaussures Noël qui ne touche que la France.
En avril 2015, après un plan de licenciement d'une centaine de salariés, Noël avait dû arrêter sa production en France pour la concentrer en Tunisie dans son usine de Beja (nord-ouest du pays) créée en 1976, et vendre plusieurs marques dont Soccer (exploitant la marque Umbro pour la France) au groupe Royer.
Les modèles étaient assemblées à Vitré mais les cuirs coupés et piqués en Tunisie.
L'entreprise compte quatre-vingt quatre salariés dont soixante-et-un au siège de Vitré. Mais le groupe possède également trois filiales implantées en Tunisie avec un effectif de 700 personnes (jusqu'à 900 en 2015). Elles ne sont pas concernées par la cessation d'activité des chaussures Noël qui ne touche que la France.
En avril 2015, après un plan de licenciement d'une centaine de salariés, Noël avait dû arrêter sa production en France pour la concentrer en Tunisie dans son usine de Beja (nord-ouest du pays) créée en 1976, et vendre plusieurs marques dont Soccer (exploitant la marque Umbro pour la France) au groupe Royer.
Les modèles étaient assemblées à Vitré mais les cuirs coupés et piqués en Tunisie.