
Carrefour veut se recentrer sur l'alimentaire (photo : Carrefour)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
FRANCE. Souhaitant recentrer ses hypermarchés sur l'alimentaire et alléger sa masse salariale, l'enseigne Carrefour se trouve en négociation avec les syndicats pour préparer la suppression de 1 229 postes selon le dispositif de rupture conventionnelle collective (RCC). Ce procédé permet de supprimer des postes, via des départs volontaires, sans justification économique mais oblige la direction à obtenir la signature des syndicats représentant au moins 50% du personnel.
Lors du comité central d'entreprise (mercredi 27 et jeudi 28 mars 2019), la direction du groupe de distribution français a précisé que ces réductions d'emplois toucheraient principalement les bijouteries (qui fermeront), les stations-services (qui seront automatisées), le rayon électro-photo-ciné-son (passant en libre-service) des secteurs déficitaires. Ainsi que des fonctions administratives et de management. L'encadrement paiera le plus gros tribu avec plus de 500 postes concernés.
En 2018, Carrefour avait déjà procédé à une restructuration dans ses sièges avec la suppression de 2 400 postes en France (1 000 en Argentine, 1 000 en Belgique). Le groupe envisageait alors de réduire ses coûts de 2 mrds€ par an d'ici 2020 dans le cadre de son plan de transformation "Carrefour 2022". En 2018, cette ambition a été portée à 2,8 mrds€ en année pleine.
Présent dans trente pays avec 12 300 magasins (dont 1 528 hypermarchés, 3 275 supermarchés et 7 327 magasins de proximité à fin 2017), Carrefour emploie 374 500 salariés dont 60 000 en France. Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 84,9 mrds€ en 2018 (dont 39,9 mrds en France) pour un résultat net ajusté part du groupe de 802 M€.
Lors du comité central d'entreprise (mercredi 27 et jeudi 28 mars 2019), la direction du groupe de distribution français a précisé que ces réductions d'emplois toucheraient principalement les bijouteries (qui fermeront), les stations-services (qui seront automatisées), le rayon électro-photo-ciné-son (passant en libre-service) des secteurs déficitaires. Ainsi que des fonctions administratives et de management. L'encadrement paiera le plus gros tribu avec plus de 500 postes concernés.
En 2018, Carrefour avait déjà procédé à une restructuration dans ses sièges avec la suppression de 2 400 postes en France (1 000 en Argentine, 1 000 en Belgique). Le groupe envisageait alors de réduire ses coûts de 2 mrds€ par an d'ici 2020 dans le cadre de son plan de transformation "Carrefour 2022". En 2018, cette ambition a été portée à 2,8 mrds€ en année pleine.
Présent dans trente pays avec 12 300 magasins (dont 1 528 hypermarchés, 3 275 supermarchés et 7 327 magasins de proximité à fin 2017), Carrefour emploie 374 500 salariés dont 60 000 en France. Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 84,9 mrds€ en 2018 (dont 39,9 mrds en France) pour un résultat net ajusté part du groupe de 802 M€.