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Carlos Ghosn dément toute malversation (photo : Renault)
FRANCE / JAPON. A l'occasion de sa première comparution devant le tribunal de Tokyo, mardi 8 janvier 2019, Carlos Ghosn s'est plaint d'être "accusé à tort et injustement placé en détention sur la base d'accusations sans fondement."
Le président de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi et de Renault, incarcéré depuis le 19 novembre 2018 et sa mise en garde à vue dans son jet privé sitôt posé sur le tarmac de la capitale japonaise, avait demandé cette audience pour lui permettre d'obtenir un accès total au dossier. "Contrairement aux accusations des procureurs, je n’ai jamais reçu d’indemnité de la part de Nissan, ni révélé, ni conclu de contrat contraignant avec Nissan, visant à recevoir un montant fixe non divulgué", indiquait-il. L'homme d'affaires franco-libano-brésilien a également rappelé au tribunal qu'il avait dédié "deux décennies de sa vie à relever Nissan et bâtir l'alliance" et avoir "agi avec honneur, légalement et avec la connaissance et l'approbation des dirigeants de la compagnie." Carlos Ghosn (64 ans) a depuis son arrestation été déchu de ses fonctions de président de Nissan puis de président de Mitsubishi.
Le président de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi et de Renault, incarcéré depuis le 19 novembre 2018 et sa mise en garde à vue dans son jet privé sitôt posé sur le tarmac de la capitale japonaise, avait demandé cette audience pour lui permettre d'obtenir un accès total au dossier. "Contrairement aux accusations des procureurs, je n’ai jamais reçu d’indemnité de la part de Nissan, ni révélé, ni conclu de contrat contraignant avec Nissan, visant à recevoir un montant fixe non divulgué", indiquait-il. L'homme d'affaires franco-libano-brésilien a également rappelé au tribunal qu'il avait dédié "deux décennies de sa vie à relever Nissan et bâtir l'alliance" et avoir "agi avec honneur, légalement et avec la connaissance et l'approbation des dirigeants de la compagnie." Carlos Ghosn (64 ans) a depuis son arrestation été déchu de ses fonctions de président de Nissan puis de président de Mitsubishi.
Maintien en détention
Après deux heures d'audience, le juge Yuichi Tada a néanmoins décidé de le maintenir en prison, au moins jusqu'au vendredi 11 janvier 2019 (date de la fin de la prolongation de sa garde à vue décidée le 31 décembre 2018), craignant des risque de fuites et de dissimulations d'éléments de preuve.
Le président du groupe automobile français se voit reprocher une dissimulation et une minoration de ses revenus de 2010 à 2014 et de 2015 à 2018 au fisc japonais ainsi que des pertes touchant Nissan à hauteur de 1,85 milliard de yens (14,8 M€) en 2008 à cause d'investissements personnels sur des dérivés de devises. Dans un troisième temps, la justice japonaise l'accuse également d'un versement de 14,7 M$ (12,8 M€) à Nissan Gulf par une filiale de Nissan pour remercier de son aide le saoudien Khaled Al-Juffali lors de la création de cette co-entreprise.
Le président du groupe automobile français se voit reprocher une dissimulation et une minoration de ses revenus de 2010 à 2014 et de 2015 à 2018 au fisc japonais ainsi que des pertes touchant Nissan à hauteur de 1,85 milliard de yens (14,8 M€) en 2008 à cause d'investissements personnels sur des dérivés de devises. Dans un troisième temps, la justice japonaise l'accuse également d'un versement de 14,7 M$ (12,8 M€) à Nissan Gulf par une filiale de Nissan pour remercier de son aide le saoudien Khaled Al-Juffali lors de la création de cette co-entreprise.