
Carlos Ghosn va perdre son dernier mandat (photo : Renault)
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FRANCE. Après le rejet de sa demande de liberté conditionnelle et les nombreuses charges qui pèsent sur lui, Carlos Ghosn va devoir céder sa place de Pdg du groupe Renault et par là-même celle de président de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.
Bruno Le Maire affirmait, mercredi 16 janvier 2019 sur la chaîne LCI, avoir demandé la tenue, "dans les prochains jours", d'un Conseil d'administration pour lui trouver un successeur. Tout en reconnaissant le principe de "présomption d'innocence", le ministre français de l'Economie et des Finances ne peut plus se satisfaire d'un Pdg "durablement empêché" et en prison depuis le 19 décembre 2018 au Japon. Pas plus que d'une direction transitoire avec la nomination en décembre 2018 de Thierry Bolloré, directeur général adjoint de Renault, pour le remplacer en attendant son retour. D'autant plus que le Tribunal de Tokyo ne semble pas prêt d'en avoir terminé avec Carlos Ghosn.
L'Etat - qui détient 15,01% du capital du groupe automobile et en est le premier actionnaire - souhaite, selon les mots de Bruno Le Maire, "une nouvelle gouvernance pérenne pour Renault."
Parmi les noms qui circulent pour prendre sa place figure en premier lieu celui de Jean-Dominique Senard, président sortant de Michelin.
Après avoir perdu le titre de président de Nissan puis de Mitsubishi, Carlos Ghosn va donc perdre son dernier mandat.
Bruno Le Maire affirmait, mercredi 16 janvier 2019 sur la chaîne LCI, avoir demandé la tenue, "dans les prochains jours", d'un Conseil d'administration pour lui trouver un successeur. Tout en reconnaissant le principe de "présomption d'innocence", le ministre français de l'Economie et des Finances ne peut plus se satisfaire d'un Pdg "durablement empêché" et en prison depuis le 19 décembre 2018 au Japon. Pas plus que d'une direction transitoire avec la nomination en décembre 2018 de Thierry Bolloré, directeur général adjoint de Renault, pour le remplacer en attendant son retour. D'autant plus que le Tribunal de Tokyo ne semble pas prêt d'en avoir terminé avec Carlos Ghosn.
L'Etat - qui détient 15,01% du capital du groupe automobile et en est le premier actionnaire - souhaite, selon les mots de Bruno Le Maire, "une nouvelle gouvernance pérenne pour Renault."
Parmi les noms qui circulent pour prendre sa place figure en premier lieu celui de Jean-Dominique Senard, président sortant de Michelin.
Après avoir perdu le titre de président de Nissan puis de Mitsubishi, Carlos Ghosn va donc perdre son dernier mandat.