
Le président du gouvernement catalan, Carles Puigdemont, est destitué (photo : gouvernement catalan)
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ESPAGNE / CATALOGNE. Après la déclaration par le Parlement catalan de l'indépendance et de la République, l'entrée en scène des unionistes, favorables au maintien de la Catalogne en Espagne, et la mise sous tutelle par Madrid de la région, s'ouvre, lundi 30 octobre 2017, le chapitre judiciaire.
Le parquet fédéral espagnol a décidé de poursuivre Carles Puigdemont, président de la Catalogne, destitué de ses fonctions par le gouvernement central ainsi que ses ministres. Les chefs d'accusation - "rébellion", "sédition", "malversation" et "prévarication" - peuvent leur valoir de quinze à trente ans de prison selon les charges requises retenues. Le tribunal de l'Audience nationale, et plus particulièrement la juge Carmen Lamela, doit se prononcer sur la recevabilité de cette plainte du procureur général de l'Etat espagnol.
Appelant à une "opposition démocratique", l'intéressé se trouverait actuellement en Belgique. Certains lui prête l'envie d'y demander l'asile politique pour ne pas être arrêter. C'est en effet ce que risque Carles Puigdemont s'il ne se présente pas à la justice.
Il avait d'ailleurs lui-même évoquer un asile dans un pays européen, précisant sa préférence pour la Belgique. Le Flamand Theo Francken, secrétaire d'Etat belge à l'Asile et la Migration, indiquait, dimanche 29 octobre 2017, que "la situation en Catalogne est en train de dégénérer. Nous pouvons supposer, de manière réaliste qu'un nombre de Catalans vont demander l'asile en Belgique... Ils pourront demander une protection et introduire une demande d'asile et nous y répondrons favorablement."
Avant de vite se faire retoquer par son premier ministre Charles Michel affirmant que cette éventuelle demande d'asile ne se trouvait "absolument pas à l'ordre du jour " et demandant instamment à Theo Francken de ne pas jeter de "l'huile sur le feu."
La Catalogne est désormais administrée par Soraya Saenz de Santamaria, vice-présidente du gouvernement espagnol, qui veillera à la bonne préparation des élections régionales programmées le 21 décembre 2017.
Le parquet fédéral espagnol a décidé de poursuivre Carles Puigdemont, président de la Catalogne, destitué de ses fonctions par le gouvernement central ainsi que ses ministres. Les chefs d'accusation - "rébellion", "sédition", "malversation" et "prévarication" - peuvent leur valoir de quinze à trente ans de prison selon les charges requises retenues. Le tribunal de l'Audience nationale, et plus particulièrement la juge Carmen Lamela, doit se prononcer sur la recevabilité de cette plainte du procureur général de l'Etat espagnol.
Appelant à une "opposition démocratique", l'intéressé se trouverait actuellement en Belgique. Certains lui prête l'envie d'y demander l'asile politique pour ne pas être arrêter. C'est en effet ce que risque Carles Puigdemont s'il ne se présente pas à la justice.
Il avait d'ailleurs lui-même évoquer un asile dans un pays européen, précisant sa préférence pour la Belgique. Le Flamand Theo Francken, secrétaire d'Etat belge à l'Asile et la Migration, indiquait, dimanche 29 octobre 2017, que "la situation en Catalogne est en train de dégénérer. Nous pouvons supposer, de manière réaliste qu'un nombre de Catalans vont demander l'asile en Belgique... Ils pourront demander une protection et introduire une demande d'asile et nous y répondrons favorablement."
Avant de vite se faire retoquer par son premier ministre Charles Michel affirmant que cette éventuelle demande d'asile ne se trouvait "absolument pas à l'ordre du jour " et demandant instamment à Theo Francken de ne pas jeter de "l'huile sur le feu."
La Catalogne est désormais administrée par Soraya Saenz de Santamaria, vice-présidente du gouvernement espagnol, qui veillera à la bonne préparation des élections régionales programmées le 21 décembre 2017.