
Carles Puigdemont renonce à la présidence de la Région catalane (photo : Junts per Catalunya)
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ESPAGNE. Carles Puigdemont a décidé, jeudi 1er mars 2018 en fin de soirée, de renoncer finalement à briguer la présidence de la Région de Catalogne.
Depuis son exil bruxellois, l'indépendantiste - destitué de sa présidence et sous la menace d'une arrestation dès son retour en Espagne - a posté sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle il explique son revirement. "J'ai informé le président du Parlement catalan que, de manière provisoire, je ne présente pas ma candidature à l'investiture comme président", indique-t-il. Et de poursuivre, "dans les conditions actuelles, c'est la seule façon de pouvoir former un nouveau gouvernement, le plus rapidement possible." Il était jusqu'à présent le seul candidat à cette fonction.
Carles Puigdemont désigne son successeur en la personne de Jordi Sanchez, président d'une association indépendantiste (Assemblée nationale catalane) qui se trouve pourtant dans les geôles espagnoles depuis quatre mois. Pour se délivrer de la tutelle de Madrid, les indépendantistes vainqueurs des élections régionales de 20 décembre 2017 doivent désigner rapidement leur président.
Dans le même temps, l'ancien président de la région de Catalogne (7,5 millions d'habitants) - qui avait proclamé la république catalane le 27 octobre 2017 à Barcelone - a déposé une plainte contre l'Etat espagnol devant le Comité des droits de l'homme des Nations unies. Dénonçant les "abus de l'Etat espagnol", "la criminalisation de l'indépendantisme" et arguant que "la Catalogne a gagné le droit de se convertir en une république indépendante", il réclame une médiation internationale réitérant que "la seule solution à un conflit politique est la politique."
Depuis son exil bruxellois, l'indépendantiste - destitué de sa présidence et sous la menace d'une arrestation dès son retour en Espagne - a posté sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle il explique son revirement. "J'ai informé le président du Parlement catalan que, de manière provisoire, je ne présente pas ma candidature à l'investiture comme président", indique-t-il. Et de poursuivre, "dans les conditions actuelles, c'est la seule façon de pouvoir former un nouveau gouvernement, le plus rapidement possible." Il était jusqu'à présent le seul candidat à cette fonction.
Carles Puigdemont désigne son successeur en la personne de Jordi Sanchez, président d'une association indépendantiste (Assemblée nationale catalane) qui se trouve pourtant dans les geôles espagnoles depuis quatre mois. Pour se délivrer de la tutelle de Madrid, les indépendantistes vainqueurs des élections régionales de 20 décembre 2017 doivent désigner rapidement leur président.
Dans le même temps, l'ancien président de la région de Catalogne (7,5 millions d'habitants) - qui avait proclamé la république catalane le 27 octobre 2017 à Barcelone - a déposé une plainte contre l'Etat espagnol devant le Comité des droits de l'homme des Nations unies. Dénonçant les "abus de l'Etat espagnol", "la criminalisation de l'indépendantisme" et arguant que "la Catalogne a gagné le droit de se convertir en une république indépendante", il réclame une médiation internationale réitérant que "la seule solution à un conflit politique est la politique."