
Carles Puigdemont a fini sa cavale en Allemagne (photo : Junt per Catanunya)
ESPAGNE. L'ancien président destitué de la région de Catalogne, Carles Puigdemont a été arrêté, dimanche 25 mars 2018, à la frontière entre le Danemark et l'Allemagne. Un juge allemand du parquet du Land de Schleswig-Holstein (nord du pays) devrait l'entendre lundi 26 mars 2018 et décider de son placement en détention ou non puis d'un éventuel transfert en Espagne. Carles Puigdemont venait de Finlande après une rencontre avec des parlementaires et une participation à un séminaire à l'université d'Helsinki. Menacé d'une arrestation sur place, il avait repris la route vers Bruxelles.
Les autorités espagnoles ont émis un mandat d'arrêt européen contre l'homme accusé de sédition après avoir prononcé l'indépendance de la Catalogne le 27 octobre 2017. Pour éviter la prison, il risque trente ans d'enfermement, Carles Puigdemont et cinq de ses ministres s'étaient enfuis en Belgique où ils se trouvent toujours en exil. Ce mandat avait été retiré en décembre 2017 puis un second avait été lancé deux jours avant son arrestation pour "rébellion". Cinq indépendantistes, dont Jordi Turull, candidat à la présidence de la Generalitat, ont été placés, vendredi 23 mars 2018 par la Cour suprême espagnole, en détention préventive.
Les autorités espagnoles ont émis un mandat d'arrêt européen contre l'homme accusé de sédition après avoir prononcé l'indépendance de la Catalogne le 27 octobre 2017. Pour éviter la prison, il risque trente ans d'enfermement, Carles Puigdemont et cinq de ses ministres s'étaient enfuis en Belgique où ils se trouvent toujours en exil. Ce mandat avait été retiré en décembre 2017 puis un second avait été lancé deux jours avant son arrestation pour "rébellion". Cinq indépendantistes, dont Jordi Turull, candidat à la présidence de la Generalitat, ont été placés, vendredi 23 mars 2018 par la Cour suprême espagnole, en détention préventive.
Violents heurts en Catalogne
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Son arrestation en Allemagne a été dénoncée, dimanche 25 mars 2018, par quelque 55 000 manifestants à Barcelone et dans d'autres villes catalanes (notamment à Lleida, Gérone et Tarragone). Des heurts se sont déroulés entre les partisans de Carles Puigdemont et les forces de police causant près de quatre-vingt dix blessés. Selon l'avocat de l'ancien président de l'exécutif catalan, "l'Espagne glisse vers la dictature. Il n'y a plus de démocratie puisque ceux qui ont été élus sont emprisonnés. "
La Catalogne se trouve toujours sous tutelle de Madrid depuis le 27 octobre 2017 alors que les indépendantistes ont encore gagné les élections régionales le 21 décembre 2017 mais le nouveau président du Parlement Roger Torrent, issu de leurs rangs, ne réussit toujours pas à investir un nouveau président pour l'exécutif de la région (Generalitat) à cause de détentions ou d'exils des candidats potentiels. Le Parlement a jusqu'au 22 mai 2018 pour en désigner un sous peine de voir le gouvernement espagnol convoquer un nouveau scrutin.
La Catalogne se trouve toujours sous tutelle de Madrid depuis le 27 octobre 2017 alors que les indépendantistes ont encore gagné les élections régionales le 21 décembre 2017 mais le nouveau président du Parlement Roger Torrent, issu de leurs rangs, ne réussit toujours pas à investir un nouveau président pour l'exécutif de la région (Generalitat) à cause de détentions ou d'exils des candidats potentiels. Le Parlement a jusqu'au 22 mai 2018 pour en désigner un sous peine de voir le gouvernement espagnol convoquer un nouveau scrutin.