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Isidro Fainé et Juan María Nin, respectivement président et vice-président exécutif de CaixaBank, (photo : Caixa)
ESPAGNE. Il ne se passe plus une semaine sans que le paysage bancaire espagnol soit sensiblement modifié. Les conseils d'administrations de Caixabank (filiale du groupe La Caixa ) et Banca Civica ont ainsi approuvé, lundi 26 mars 2012, l'accord de fusion des deux entités.
Cette décision place Caixabank en tête du palmarès du secteur bancaire espagnol, tant au niveau des actifs (342 mrds €), que du montant des dépôts (179 mrds €) et des crédits (231 mrds €).
L'opération de fusion a été menée à terme sans aide de l’État ni augmentation de capital, puisque les deux entités ont procédé à des échanges d'actions. Les quatre caisses d'épargne qui composent aujourd'hui Banca Civica deviennent donc actionnaires de Caixabank, et seront contrôlées (à hauteur de 61%) par la Caixa (qui gère toutes les activités de caisse d'épargne du groupe catalan).
Cette opération nécessitera un investissement d'au moins 3,4 mrds € de la part de Caixabank, pour assainir les comptes de Banca Civica, dont l'absorption sera totalement finalisée d'ici le troisième trimestre 2012.
Lors de la présentation de cette fusion, le président de Caixabank, Isidro Fainé, et son vice-président exécutif, Juan María Nin, se sont félicités d'une intégration qui devrait générer 540 M€ de gain annuel à partir de 2014, par effet de synergie.
Le président de Caixabank a également laissé la porte ouverte à d'autres possibles intégrations, « mais seulement si le marché l'exige ». Le paysage bancaire espagnol ne risque donc pas de rester figé.
Cette décision place Caixabank en tête du palmarès du secteur bancaire espagnol, tant au niveau des actifs (342 mrds €), que du montant des dépôts (179 mrds €) et des crédits (231 mrds €).
L'opération de fusion a été menée à terme sans aide de l’État ni augmentation de capital, puisque les deux entités ont procédé à des échanges d'actions. Les quatre caisses d'épargne qui composent aujourd'hui Banca Civica deviennent donc actionnaires de Caixabank, et seront contrôlées (à hauteur de 61%) par la Caixa (qui gère toutes les activités de caisse d'épargne du groupe catalan).
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Lors de la présentation de cette fusion, le président de Caixabank, Isidro Fainé, et son vice-président exécutif, Juan María Nin, se sont félicités d'une intégration qui devrait générer 540 M€ de gain annuel à partir de 2014, par effet de synergie.
Le président de Caixabank a également laissé la porte ouverte à d'autres possibles intégrations, « mais seulement si le marché l'exige ». Le paysage bancaire espagnol ne risque donc pas de rester figé.