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ESPAGNE / PORTUGAL. L'Espagnol CaixaBank lance une OPA (offre publique d'achat) pour faire passer ses parts dans la banque portugaise de 44 à au minimum 72%. Si CaixaBank arrive à capter 100% du capital, l'opération représentera un investissement de 908 M€.
Après l'échec des négociations avec l'actionnaire minoritaire (18,6%) de BPI, Santoro Finance, holding financière de la milliardaire et fille aînée du président angolais José Eduardo dos Santos, CaixaBank tente donc un passage en force.
Parallèlement, pour satisfaire CaixaBank, le gouvernement portugais supprime la possibilité de limiter les droits de vote des actionnaires de huit banques, dont BPI, à 20%, indépendamment de leur part du capital. Le décret a été promulgué lundi 18 avril par le président Marcelo Rebelo de Sousa. Il sera effectif fin 2016.
Cet obstacle levé, CaixaBank pourra alors vendre les activités de BPI en Angola. Jusqu'à présent, Isabel dos Santos avait réussi à bloquer l'opération.
Ces manœuvres ont pour but de permettre à BPI de respecter une nouvelle norme européenne qui prévoit que les banques de l'UE doivent provisionner la totalité des actifs qu'elles possèdent dans les pays africains aux pratiques financières jugés opaques.
Après l'échec des négociations avec l'actionnaire minoritaire (18,6%) de BPI, Santoro Finance, holding financière de la milliardaire et fille aînée du président angolais José Eduardo dos Santos, CaixaBank tente donc un passage en force.
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