
Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne veut aider différement les pays tiers (photo F.Dubessy)
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EUROPE. La Commission européenne annonce, mercredi 14 septembre 2016, le lancement d'un plan d'investissement externe (PIE) destiné à soutenir ses pays partenaires. Selon Jean-Claude Juncker, son président, ce plan spécifique sera destiné à l'Afrique et aux pays voisins de l'Union européenne*. "C'est un programme qui complètera notre aide au développement et permettra de faire face à une des causes fondamentales des flux migratoires" indiquait-t-il dans son second discours de l'Union prononcé devant le Parlement européen à Strasbourg.
Le PIE dispose de trois phases : mobilisation des investissements; intensification de l'assistance technique; amélioration de la gouvernance économique, l'environnement des affaires et la collaboration avec le secteur privé.
L'objectif reste de stimuler les investissements dans ces pays partenaires. pour "soutenir une croissance inclusive et durable, qui permette de créer des emplois et de contribuer à remédier aux causes profondes de la migration." L'UE constate que les Investissements directs à l'étranger (IDE) et les autres flux financiers privés ont décliné dans les pays en développement depuis la crise de 2008. Bruxelles révèle que jusqu'à 72% des IDE consacrées aux pays en développement se concentrent sur les dix pays riches en ressources.
Un nouvel outil voit le jour : le Fond externe pour le développement durable (FEDD), composé de deux plate-formes régionales d'investissement (Afrique et voisinage).
Le PIE devrait mobiliser jusqu'à 44 mrds€ d'investissements supplémentaires. Si les Etats membres apportent leur contribution complète, il pourrait atteindre les 88 mrds€.
* Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Palestine, Syrie, Tunisie pour les Méditerranéens.
Le PIE dispose de trois phases : mobilisation des investissements; intensification de l'assistance technique; amélioration de la gouvernance économique, l'environnement des affaires et la collaboration avec le secteur privé.
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* Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Palestine, Syrie, Tunisie pour les Méditerranéens.