
Les propositions de la Commission pourraient faire économiser plusieurs millions d'euros à la Grèce et à Chypre (photo C.E.)
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EUROPE. Dans un communiqué publié lundi 27 juin 2016, la Commission Européenne (CE) formule de « nouvelles propositions pour aider Chypre et la Grèce à saisir pleinement les opportunités d'investissement offertes par les Fonds ESI ». D'un montant de 454 mrds €, les fonds ESI (fonds structurels et d'investissement européens) concernent la période de programmation 2014-2020. Ils permettent le cofinancement par l'UE d'investissements publics.
Mais en période de crise, des pays en difficulté comme la Grèce ou Chypre n'ont pas les moyens d'assumer la partie du financement qui leur revient. Corina Crețu, commissaire chargée de la politique régionale, constate que le manque de liquidités « entrave la bonne mise en œuvre des programmes financés par les Fonds ESI. La proposition présentée aujourd'hui montre que nous sommes prêts à apporter notre aide.»
La Commission propose aujourd'hui de proroger le taux maximal de cofinancement de l'Union de 85 % pour Chypre jusqu'à la fin de la période de programmation 2014-2020. Cette prorogation offrira au budget chypriote un soulagement budgétaire estimé à 99 millions € » précise le communiqué.
Initialement, Chypre ne devait bénéficier du taux de 85 % que jusqu'en juin 2017. Ce taux est de 50% pour les pays ne bénéficiant pas du « coup de pouce » de Bruxelles. Parallèlement, la Grèce bénéficierait de la prorogation du mécanisme de soutien complémentaire des programmes d'ajustement, qui prévoit une augmentation temporaire des paiements de 10 % jusqu'au 30 juin 2016. « De 2011 à 2015, grâce à cette disposition, la Grèce a déjà reçu 1,3 milliard € plus tôt que prévu. Cela a permis à des projets cofinancés par l'UE de démarrer plus rapidement, au bénéfice de l'économie réelle » explique le communiqué de la Commission.
Cette proposition doit maintenant être approuvée par le Parlement européen et par le Conseil.
Mais en période de crise, des pays en difficulté comme la Grèce ou Chypre n'ont pas les moyens d'assumer la partie du financement qui leur revient. Corina Crețu, commissaire chargée de la politique régionale, constate que le manque de liquidités « entrave la bonne mise en œuvre des programmes financés par les Fonds ESI. La proposition présentée aujourd'hui montre que nous sommes prêts à apporter notre aide.»
La Commission propose aujourd'hui de proroger le taux maximal de cofinancement de l'Union de 85 % pour Chypre jusqu'à la fin de la période de programmation 2014-2020. Cette prorogation offrira au budget chypriote un soulagement budgétaire estimé à 99 millions € » précise le communiqué.
Initialement, Chypre ne devait bénéficier du taux de 85 % que jusqu'en juin 2017. Ce taux est de 50% pour les pays ne bénéficiant pas du « coup de pouce » de Bruxelles. Parallèlement, la Grèce bénéficierait de la prorogation du mécanisme de soutien complémentaire des programmes d'ajustement, qui prévoit une augmentation temporaire des paiements de 10 % jusqu'au 30 juin 2016. « De 2011 à 2015, grâce à cette disposition, la Grèce a déjà reçu 1,3 milliard € plus tôt que prévu. Cela a permis à des projets cofinancés par l'UE de démarrer plus rapidement, au bénéfice de l'économie réelle » explique le communiqué de la Commission.
Cette proposition doit maintenant être approuvée par le Parlement européen et par le Conseil.