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ESPAGNE / PORTUGAL. Jyrki Katainen, vice-président de la Commission européenne, en charge des Affaires économiques et monétaires et de l'Euro, demande au Portugal et à l'Espagne de respecter leurs engagements budgétaires sous peine de suspension des fonds structurels destinés à ces deux pays.
Les dérapages ne plaisent pas à Bruxelles. "Si ces gouvernements suivent les trajectoires budgétaires promises, aucun cent ne sera perdu" a lancé l'ancien premier ministre finlandais, lundi 3 octobre 2016 au soir, lors d'un débat avec les parlementaires européens sur la question. "Il n'existe pas d'application aveugle sans discernement. Nous pensons que les deux gouvernements font de leur mieux dans une situation difficile" précise le vice-président de la Commission européenne.
Déjà en juillet 2016, les deux pays avait frôlé une amende pour leurs dérapages budgétaires. Elle aurait pu atteindre jusqu'à 0,2% du PIB.
Ce second coup de semonce devrait donc d'autant plus résonner fort au sein des gouvernements portugais et espagnols. Ils n'arrivent pas à atteindre les objectifs de la Commission fixés à 4,2% pour l'Espagne (sans parler des 3% prévus par le pacte de stabilité) et à 3% pour le Portugal. Madrid a terminé l'année 2015 avec un déficit public de 5,1% de son PIB et Lisbonne de 4,4%.
Le Portugal a refusé en septembre 2016 tout nouveau plan d'aide pourtant suggéré par plusieurs analystes, notamment allemands.
Lire aussi :L'Espagne et le Portugal déclarés en dérapage budgétaire
Les dérapages ne plaisent pas à Bruxelles. "Si ces gouvernements suivent les trajectoires budgétaires promises, aucun cent ne sera perdu" a lancé l'ancien premier ministre finlandais, lundi 3 octobre 2016 au soir, lors d'un débat avec les parlementaires européens sur la question. "Il n'existe pas d'application aveugle sans discernement. Nous pensons que les deux gouvernements font de leur mieux dans une situation difficile" précise le vice-président de la Commission européenne.
Déjà en juillet 2016, les deux pays avait frôlé une amende pour leurs dérapages budgétaires. Elle aurait pu atteindre jusqu'à 0,2% du PIB.
Ce second coup de semonce devrait donc d'autant plus résonner fort au sein des gouvernements portugais et espagnols. Ils n'arrivent pas à atteindre les objectifs de la Commission fixés à 4,2% pour l'Espagne (sans parler des 3% prévus par le pacte de stabilité) et à 3% pour le Portugal. Madrid a terminé l'année 2015 avec un déficit public de 5,1% de son PIB et Lisbonne de 4,4%.
Le Portugal a refusé en septembre 2016 tout nouveau plan d'aide pourtant suggéré par plusieurs analystes, notamment allemands.
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