
Marianne Thyssen donne un quitus à l'affaire sur la dette gonflée de la Grèce (photo Commission européenne)
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GRÈCE. Euclide Tsakalotos, ministre grec des Finances, n'apprécient pas les déclarations de Marianne Thyssen et le fait savoir, mercredi 24 août 2016. La commissaire européenne aux Affaires sociales avait indiqué que "les données (fournies par Elstat, l'office de statistiques grec) sur la dette grecque sont totalement fiables.... et ont été correctement rapportées à Eurostat (office de statistiques européen)."
Il s'agit d'un épisode de plus dans cette affaire concernant la publication de statistiques sur l'économie grecque entre 2010 et 2015. Le gouvernement de droite-socialiste d'Antonis Samaras avait ouvert des poursuites contre Andreas Giorgiou, directeur d'Elstat, le nouvel office de statistiques grec voulu par les créanciers du pays. L'homme se trouvait alors accusé d'avoir gonflé en 2010 le déficit de 2009 à 15,4% du PIB après un premier doublement de ce chiffre qui déclencherait la crise de la dette grecque et l'appel à l'aide internationale.
Le dossier a connu une accalmie, après un abandon en 2015, avant que le gouvernement actuel d'Alexis Tsipras souffle sur les braises. La Cour suprême grecque se penche dessus depuis début août 2016 et Andreas Giorgiou se voit inculpé de "fausse attestation au détriment de l'Etat" avec deux autres statisticiens.
Nikos Pappas, ministre grec d'Etat, veut savoir "comment et si les déficits ont été gonflés pour accélérer des décisions politiques préalablement préparées afin de pousser la Grèce a demandé des prêts internationaux." Le tout menant à trois plans internationaux de renflouement et à la mise sous perfusion de l'économie grecque et à l'explosion du chômage suite à l'entrée dans une période d'austérité.
La lettre de Marianne Thyssen adressée à Athènes trouble le gouvernement. La commissaire invite les autorités grecques à "dissiper activement et publiquement la fausse impression selon laquelle les données ont été manipulées entre 2010 et 2015 et à protéger Elstat et son personnel de toute déclaration infondée."
Euclide Tsakalotos lui a répondu, mercredi 24 août 2016, pour évoquer sa "surprise" et regretter son ingérence dans une affaire judiciaire. Selon le ministre grec des Finances, "si la commission dispose d'une expertise scientifique privilégiée, elle a le devoir moral d'en faire part à la justice."
Il s'agit d'un épisode de plus dans cette affaire concernant la publication de statistiques sur l'économie grecque entre 2010 et 2015. Le gouvernement de droite-socialiste d'Antonis Samaras avait ouvert des poursuites contre Andreas Giorgiou, directeur d'Elstat, le nouvel office de statistiques grec voulu par les créanciers du pays. L'homme se trouvait alors accusé d'avoir gonflé en 2010 le déficit de 2009 à 15,4% du PIB après un premier doublement de ce chiffre qui déclencherait la crise de la dette grecque et l'appel à l'aide internationale.
Le dossier a connu une accalmie, après un abandon en 2015, avant que le gouvernement actuel d'Alexis Tsipras souffle sur les braises. La Cour suprême grecque se penche dessus depuis début août 2016 et Andreas Giorgiou se voit inculpé de "fausse attestation au détriment de l'Etat" avec deux autres statisticiens.
Nikos Pappas, ministre grec d'Etat, veut savoir "comment et si les déficits ont été gonflés pour accélérer des décisions politiques préalablement préparées afin de pousser la Grèce a demandé des prêts internationaux." Le tout menant à trois plans internationaux de renflouement et à la mise sous perfusion de l'économie grecque et à l'explosion du chômage suite à l'entrée dans une période d'austérité.
La lettre de Marianne Thyssen adressée à Athènes trouble le gouvernement. La commissaire invite les autorités grecques à "dissiper activement et publiquement la fausse impression selon laquelle les données ont été manipulées entre 2010 et 2015 et à protéger Elstat et son personnel de toute déclaration infondée."
Euclide Tsakalotos lui a répondu, mercredi 24 août 2016, pour évoquer sa "surprise" et regretter son ingérence dans une affaire judiciaire. Selon le ministre grec des Finances, "si la commission dispose d'une expertise scientifique privilégiée, elle a le devoir moral d'en faire part à la justice."