
Le rapport de la FRA dénonce l'exploitation par le travail en Europe (photo FRA)
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EUROPE. Une journée de travail de 12 heures ou plus payée 1€ pour une présence six ou sept jours par semaine. Voici ce que relève le dernier rapport publié par l'Agence des droits fondamentaux de l'UE (FRA) mardi 9 juin 2015. Car ces faits sont constatés dans l'Union européenne. « L'exploitation des travailleurs qui ont été forcés, en raison de leur situation économique et sociale, d'accepter de travailler dans de mauvaises conditions est inacceptable » déclare Constantinos Manolopulos, directeur par intérim de la FRA. « Nous parlons ici d'un problème endémique auquel nous devons mettre un terme de toute urgence. Les États membres de l'UE doivent déployer plus d'efforts pour promouvoir un climat de tolérance zéro pour les formes graves d'exploitation par le travail et prendre des mesures pour contrôler plus efficacement la situation et sanctionner les auteurs. »
L'étude montre que l'exploitation criminelle par le travail touche différents secteurs dont l'agriculture, l'hôtellerie, la construction, le travail domestique et le secteur industriel. Certains Etats membres punissent ces infractions seulement d'une peine maximale inférieure à deux ans.
La FRA s'inquiète aussi des répercussions sur les travailleurs migrants provenant de pays de l'Union européenne et de pays hors Union européenne, qui "risquent d'en devenir les victimes."
Le faible signalement des faits par les victimes est un facteur important qui favorise la situation actuelle d'impunité généralisée. Ceci s'explique car elles en sont soit empêchées, soit elles ne souhaitent pas se faire connaître par crainte de perdre leur travail.
La FRA suggère aux Etats membres de "mettre en place un système global, efficace et doté de ressources suffisantes pour mener des inspections sur les lieux de travail. Pour améliorer l'efficacité des enquêtes dans les cas d'exploitation grave par le travail, il convient d’établir des liens étroits entre la police, les procureurs et les autorités de contrôle, comme les services d'inspection du travail, les services d'aide et les organisations d'employeurs, y compris dans des contextes transfrontaliers."
Selon l'Organisation mondiale du travail (OIT), de 2002 à 2011, trois personnes sur 1 000 dans le monde sont ou on été victimes du travail forcé.
Lire la totalité du rapport de la FRA (en Anglais)
L'étude montre que l'exploitation criminelle par le travail touche différents secteurs dont l'agriculture, l'hôtellerie, la construction, le travail domestique et le secteur industriel. Certains Etats membres punissent ces infractions seulement d'une peine maximale inférieure à deux ans.
La FRA s'inquiète aussi des répercussions sur les travailleurs migrants provenant de pays de l'Union européenne et de pays hors Union européenne, qui "risquent d'en devenir les victimes."
Le faible signalement des faits par les victimes est un facteur important qui favorise la situation actuelle d'impunité généralisée. Ceci s'explique car elles en sont soit empêchées, soit elles ne souhaitent pas se faire connaître par crainte de perdre leur travail.
La FRA suggère aux Etats membres de "mettre en place un système global, efficace et doté de ressources suffisantes pour mener des inspections sur les lieux de travail. Pour améliorer l'efficacité des enquêtes dans les cas d'exploitation grave par le travail, il convient d’établir des liens étroits entre la police, les procureurs et les autorités de contrôle, comme les services d'inspection du travail, les services d'aide et les organisations d'employeurs, y compris dans des contextes transfrontaliers."
Selon l'Organisation mondiale du travail (OIT), de 2002 à 2011, trois personnes sur 1 000 dans le monde sont ou on été victimes du travail forcé.
Lire la totalité du rapport de la FRA (en Anglais)