
Alexis Tsipras fait face à sa première grève générale depuis sa réélection. (ph Union européenne).
Voir aussi
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
La Commission européenne accepte la reconduction d'une aide française aux entreprises de transport de passagers
GRECE. Les syndicats grecs, ADEDY et GSEE, ont appelé à la grève générale jeudi 12 novembre 2015, ce pour 24 heures. Le gouvernement du Premier ministre Alexis Tsipras fait face à sa première grande contestation depuis sa réélection.
Les deux centrales syndicales protestent contre les hausses d’impôts et la réforme des retraites. 20 000 personnes ont suivi le mouvement à Athènes et près de 8 000 à Thessalonique.
La manifestation place Syntagma a connu des scènes semblables à celles durant la période d’austérité entre 2010 et 2012, magasins pillés, cocktails molotov ou encore paralysie des transports publics. Les hôpitaux n’assuraient que les urgences, les musées et les sites archéologiques restent fermés.
Le PAME (syndicat proche du parti communiste) et Syriza se sont joints à la manifestation place Syntagma. Une situation délicate alors que le gouvernement s’est engagé devant les créanciers à appliquer de nouvelles économies. À travers cette grève, le parti de gauche souhaite sauver les apparences et montre sa désapprobation face à cette politique.
Les syndicats tentent aussi d’influencer les négociations en cours entre la Grèce et ses créanciers. Négociation qui se joue sur le versement d’une tranche de 2 mrds € à Athènes. L’Eurogroupe a d’ores et déjà fixé ses conditions.
Les deux centrales syndicales protestent contre les hausses d’impôts et la réforme des retraites. 20 000 personnes ont suivi le mouvement à Athènes et près de 8 000 à Thessalonique.
La manifestation place Syntagma a connu des scènes semblables à celles durant la période d’austérité entre 2010 et 2012, magasins pillés, cocktails molotov ou encore paralysie des transports publics. Les hôpitaux n’assuraient que les urgences, les musées et les sites archéologiques restent fermés.
Le PAME (syndicat proche du parti communiste) et Syriza se sont joints à la manifestation place Syntagma. Une situation délicate alors que le gouvernement s’est engagé devant les créanciers à appliquer de nouvelles économies. À travers cette grève, le parti de gauche souhaite sauver les apparences et montre sa désapprobation face à cette politique.
Les syndicats tentent aussi d’influencer les négociations en cours entre la Grèce et ses créanciers. Négociation qui se joue sur le versement d’une tranche de 2 mrds € à Athènes. L’Eurogroupe a d’ores et déjà fixé ses conditions.