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La Raffinerie Galp à Sines (photo Marie-Line Darcy)
PORTUGAL. Les syndicats du secteur portuaire affiliés à la CGTP- Confédération Générale des Travailleurs- ont entamé une semaine de grève qui prendra fin lundi 24 septembre 2012. Trois catégories de travailleurs vont successivement débrayer : les pilotes maritimes, les dockers et enfin le personnel administratif.
Les ports y compris des archipels de Madère et des Açores sont paralysés, mais les autorités maritimes minimisent l’impact du mouvement, les armateurs ayant anticipé la grève et dérouté les navires vers l’Espagne.
La CGTP dénonce « un simulacre d’accord » passé entre le gouvernement et des syndicats affiliés à l’ UGT- L’union Générale des Travailleurs - mais qui ne représentent que 20 % de l’ensemble du personnel portuaire. L’accord prévoit une modification de la législation du travail afin de préparer la restructuration du secteur portuaire. Les travailleurs craignent la privatisation et une précarisation des emplois.
Le secteur du pétrole et du gaz est lui aussi en grève. Les travailleurs ont entamé un débrayage de deux jours, qui conduit à l’arrêt des deux grandes raffineries du pays appartenant au groupe Galp Energia: Matosinhos (nord) et Sines (sud).
Le syndicat Fiequimetal annonce une adhésion de 90 % des 4 000 travailleurs à la grève. La direction de la société qui conteste ce chiffre reconnaît toutefois une forte mobilisation « en raison de la dégradation du climat social » observé dans le pays.
Samedi 15 septembre 2012, une quarantaine de manifestations dans tout le Portugal ont rassemblé près d’un million de personnes, soit 10 % de la population totale.
Le conflit dans le secteur pétrolier porte sur la réforme du Code du travail, en vigueur depuis le 1er août 2012, et qui, entre autres mesures, réduit la valeur des heures supplémentaires et diminue le pouvoir des conventions collectives.
L’entreprise Galp Energia n’a pas communiqué les stocks de combustible disponibles, mais le syndicat annonce des perturbations d’approvisionnement d’essence à l’issue du troisième jour du mouvement mercredi 19 septembre 2012.
Les ports y compris des archipels de Madère et des Açores sont paralysés, mais les autorités maritimes minimisent l’impact du mouvement, les armateurs ayant anticipé la grève et dérouté les navires vers l’Espagne.
La CGTP dénonce « un simulacre d’accord » passé entre le gouvernement et des syndicats affiliés à l’ UGT- L’union Générale des Travailleurs - mais qui ne représentent que 20 % de l’ensemble du personnel portuaire. L’accord prévoit une modification de la législation du travail afin de préparer la restructuration du secteur portuaire. Les travailleurs craignent la privatisation et une précarisation des emplois.
Le secteur du pétrole et du gaz est lui aussi en grève. Les travailleurs ont entamé un débrayage de deux jours, qui conduit à l’arrêt des deux grandes raffineries du pays appartenant au groupe Galp Energia: Matosinhos (nord) et Sines (sud).
Le syndicat Fiequimetal annonce une adhésion de 90 % des 4 000 travailleurs à la grève. La direction de la société qui conteste ce chiffre reconnaît toutefois une forte mobilisation « en raison de la dégradation du climat social » observé dans le pays.
Samedi 15 septembre 2012, une quarantaine de manifestations dans tout le Portugal ont rassemblé près d’un million de personnes, soit 10 % de la population totale.
Le conflit dans le secteur pétrolier porte sur la réforme du Code du travail, en vigueur depuis le 1er août 2012, et qui, entre autres mesures, réduit la valeur des heures supplémentaires et diminue le pouvoir des conventions collectives.
L’entreprise Galp Energia n’a pas communiqué les stocks de combustible disponibles, mais le syndicat annonce des perturbations d’approvisionnement d’essence à l’issue du troisième jour du mouvement mercredi 19 septembre 2012.