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ESPAGNE. Six mois seulement après son inauguration (en juillet 2014), le métro de Malaga passe sous contrôle de la banque d'investissement américaine Blackstone, qui vient d'acquérir 39,39 % des parts de la société concessionnaire jusqu’en 2042. Le nouvel investisseur devient ainsi le principal actionnaire en achetant les actifs détenus par l'ancienne caisse d'épargne Cajamar, ainsi que par les promoteurs Sando et Cointer (groupe Azvi).
Une transaction -dont le montant n'a pas été communiqué- sans doute motivée par les conflits entre les différents bailleurs d'une infrastructure essentiellement financée par la Région d'Andalousie (Junta de Andalucia) et la municipalité de Malaga.
Plus de 800 M€ ont déjà été mobilisés pour la réalisation des deux lignes (avec au total dix-huit stations) actuelles, qui représente… 80 % du réseau. Un tronçon supplémentaire reste en effet à réaliser. Préalablement annoncé pour l'été 2016, ce prolongement vers le port et le nord de la cité ne sera finalement pas finalisé avant au moins deux ans, même si les travaux devraient s’accélérer après l'accord trouvé entre la municipalité de Malaga et la Junta de Andalucia. La région a en effet accordé à la Ville une enveloppe de 32,2 M€ pour la réalisation des travaux de voirie induits par la construction du métro.
Blackstone profite du contexte conflictuel pour se positionner, puisque dans la logique de réduction des dépenses publiques, les actionnaires institutionnels n'ont pas pu prétendre à l'achat des parts acquises par la banque d'investissement. L'actionnaire américain pourrait même prendre davantage de poids dans la société de gestion du métro de Malaga, où d'autres actionnaires ne cachent pas leur intention de céder également leurs actifs. Dont le constructeur FCC, qui détient 15,3 % des parts à travers la société Global Rail (en partenariat avec Bankia).
Il ne s'agit pas du premier gros investissement de Blackstone en Espagne, puisque la banque d'investissement américaine avait repris en 2014 le portefeuille de crédits immobiliers de Catalunya Banc, d'une valeur totale de 6,4 mrds €.
Une transaction -dont le montant n'a pas été communiqué- sans doute motivée par les conflits entre les différents bailleurs d'une infrastructure essentiellement financée par la Région d'Andalousie (Junta de Andalucia) et la municipalité de Malaga.
Plus de 800 M€ ont déjà été mobilisés pour la réalisation des deux lignes (avec au total dix-huit stations) actuelles, qui représente… 80 % du réseau. Un tronçon supplémentaire reste en effet à réaliser. Préalablement annoncé pour l'été 2016, ce prolongement vers le port et le nord de la cité ne sera finalement pas finalisé avant au moins deux ans, même si les travaux devraient s’accélérer après l'accord trouvé entre la municipalité de Malaga et la Junta de Andalucia. La région a en effet accordé à la Ville une enveloppe de 32,2 M€ pour la réalisation des travaux de voirie induits par la construction du métro.
Blackstone profite du contexte conflictuel pour se positionner, puisque dans la logique de réduction des dépenses publiques, les actionnaires institutionnels n'ont pas pu prétendre à l'achat des parts acquises par la banque d'investissement. L'actionnaire américain pourrait même prendre davantage de poids dans la société de gestion du métro de Malaga, où d'autres actionnaires ne cachent pas leur intention de céder également leurs actifs. Dont le constructeur FCC, qui détient 15,3 % des parts à travers la société Global Rail (en partenariat avec Bankia).
Il ne s'agit pas du premier gros investissement de Blackstone en Espagne, puisque la banque d'investissement américaine avait repris en 2014 le portefeuille de crédits immobiliers de Catalunya Banc, d'une valeur totale de 6,4 mrds €.