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ISRAËL. Le procureur général d'Israël a mis en examen, jeudi 21 novembre 2019 au soir, le premier ministre israélien. Benyamin Netanyahou est soupçonné de corruption, fraude et abus de confiance.
Alors que son rival Benny Gantz, après l'échec de Benjamin Netanyahou, vient juste à son tour d'échouer à former un gouvernement et que la Président de la République, a demandé au Parlement de désigner le futur Premier ministre, cette annonce enfonce le pays dans une grave crise politique.
Au pouvoir sans interruption depuis treize ans, Benyamin Netanyahou est soupçonné dans trois dossiers différents. L'inculpation le menaçait depuis près de trois ans. La police israélienne l'avait recommandé dès février 2018 et le procureur général l'évoquait sérieusement depuis mars 2019.
L'inculpation du jeudi 21 novembre 2019 ne concerne que l'affaire dite "dossier 4000" et couvre des faveurs gouvernementales (concessions réglementaires) en échange d'une couverture favorable de son action par le site d'information Walla, propriété de Bezeq, groupe israélien de télécommunications.
La seconde repose sur des cadeaux reçus (quelque 250 000 € en cigares de luxe, bouteilles de champagne et bijoux) en contrepartie de services personnels et d'appuis financiers. Elle est connue sous le nom d'"affaire 1000".
Quant à l'"affaire 2000", elle s'appuie sur un pacte secret conclu avec le propriétaire du quotidien Yedioth Ahronoth pour une bonne couverture presse contre l'affaiblissement du soutien financier d'un autre journal concurrent, Israel Hayhom.
Alors que son rival Benny Gantz, après l'échec de Benjamin Netanyahou, vient juste à son tour d'échouer à former un gouvernement et que la Président de la République, a demandé au Parlement de désigner le futur Premier ministre, cette annonce enfonce le pays dans une grave crise politique.
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L'inculpation du jeudi 21 novembre 2019 ne concerne que l'affaire dite "dossier 4000" et couvre des faveurs gouvernementales (concessions réglementaires) en échange d'une couverture favorable de son action par le site d'information Walla, propriété de Bezeq, groupe israélien de télécommunications.
La seconde repose sur des cadeaux reçus (quelque 250 000 € en cigares de luxe, bouteilles de champagne et bijoux) en contrepartie de services personnels et d'appuis financiers. Elle est connue sous le nom d'"affaire 1000".
Quant à l'"affaire 2000", elle s'appuie sur un pacte secret conclu avec le propriétaire du quotidien Yedioth Ahronoth pour une bonne couverture presse contre l'affaiblissement du soutien financier d'un autre journal concurrent, Israel Hayhom.