
Le barrage sur le Tigre déplacerait 54 000 personnes (photo XDR)
TURQUIE. Le gouvernement turc voulait encore y croire, mais les organismes créditeurs européens ne l’ont pas suivi.
Mardi 7 juillet 2009, les agences de garantie des risques à l'exportation de Suisse, Allemagne et Autriche ont annoncé leur décision de se retirer du projet de construction du barrage d'Ilisu, après avoir déjà suspendu leurs garanties pendant six mois, estimant que la Turquie n’a pas répondu à toutes leurs inquiétudes en matière de protection de l’environnement, du patrimoine culturel et pour le relogement des habitants.
Dans la foulée, la Société Générale et ses partenaires Bank Austria et DekaBank ont à leur tour renoncé à financer la construction.
Ce projet de barrage sur le fleuve Tigre doit permettre à la Turquie de disposer d’une nouvelle capacité hydroélectrique de 1.200 MW moyennant un investissement de 2mds$ dont 1,2 mds€ de crédits bancaires.
Mais il est très contesté car, il implique le départ de 54.000 personnes et menace le patrimoine millénaire de la ville kurde de Hasankeyf.
Malgré la défection de ses financiers internationaux, Ankara assure qu’elle va poursuivre la construction pour réduire sa dépendance énergétique.
Mardi 7 juillet 2009, les agences de garantie des risques à l'exportation de Suisse, Allemagne et Autriche ont annoncé leur décision de se retirer du projet de construction du barrage d'Ilisu, après avoir déjà suspendu leurs garanties pendant six mois, estimant que la Turquie n’a pas répondu à toutes leurs inquiétudes en matière de protection de l’environnement, du patrimoine culturel et pour le relogement des habitants.
Dans la foulée, la Société Générale et ses partenaires Bank Austria et DekaBank ont à leur tour renoncé à financer la construction.
Ce projet de barrage sur le fleuve Tigre doit permettre à la Turquie de disposer d’une nouvelle capacité hydroélectrique de 1.200 MW moyennant un investissement de 2mds$ dont 1,2 mds€ de crédits bancaires.
Mais il est très contesté car, il implique le départ de 54.000 personnes et menace le patrimoine millénaire de la ville kurde de Hasankeyf.
Malgré la défection de ses financiers internationaux, Ankara assure qu’elle va poursuivre la construction pour réduire sa dépendance énergétique.
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