
Le TGV sur la ligne Perpignan-Montpellier, à la hauteur de Rivesaltes (photo DR)
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ESPAGNE / FRANCE. La Commission Particulière du Débat Public (CPDP) a organisé à Barcelone l'unique session de consultation prévue en Espagne sur le projet de ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan.
Le débat, qui s'est déroulé en quelques heures jeudi 16 avril 2009, uniquement sur invitation, a permis de discuter de l’opportunité du projet, des enjeux de la grande vitesse, des déplacements régionaux et du fret, ainsi que de l’impact des infrastructures sur l’environnement. Il est organisé pour la première fois en dehors du territoire français, car selon Claude Bernet, président de la CPDP, "les Espagnols et les Catalans seront les premiers utilisateurs de cette ligne ferroviaire".
Pour l'instant, le président de la CPDP note "une faible opposition au principe de cette nouvelle ligne" au cours des cinq débats qui ont déjà eu lieu en France. "La grande question porte sur la mixité du réseau entre le trafic voyageurs et le fret", affirme-t-il.
Le débat, qui s'est déroulé en quelques heures jeudi 16 avril 2009, uniquement sur invitation, a permis de discuter de l’opportunité du projet, des enjeux de la grande vitesse, des déplacements régionaux et du fret, ainsi que de l’impact des infrastructures sur l’environnement. Il est organisé pour la première fois en dehors du territoire français, car selon Claude Bernet, président de la CPDP, "les Espagnols et les Catalans seront les premiers utilisateurs de cette ligne ferroviaire".
Pour l'instant, le président de la CPDP note "une faible opposition au principe de cette nouvelle ligne" au cours des cinq débats qui ont déjà eu lieu en France. "La grande question porte sur la mixité du réseau entre le trafic voyageurs et le fret", affirme-t-il.
Financement pas encore assuré
Pour les autorités espagnoles et catalanes, la mixité de la ligne est importante. Les Espagnols considèrent ce projet comme prioritaire car il mettra un terme à l’incongruité que représente, en 2009, le passage de la frontière espagnole. Un trajet Montpellier-Barcelone peut parfois durer sept heures dans un train digne des années 50.
La CPDP rendra ses conclusions avant le 31 août 2009. Le projet ne devrait pas voir le jour avant 2020 selon les déclarations du Pdg de la SNCF en janvier 2009. Son financement n'est pas encore bouclé.
Le coût estimé varie entre 4,2 mds€ et 5,9 mds€, selon l'une ou l'autre des modalités de voies mixtes qui sera retenue : une ligne nouvelle à grande vitesse (320 km/h) pour les voyageurs seuls avec maintien du fret sur la ligne existante, une ligne nouvelle à 220km/h pour les voyageurs et 120 km/h pour le fret, ou une ligne à 300 km/h pour les voyageurs et 120 km/h pour le fret, les trains régionaux et les trains de marchandises empruntant la ligne existante.
A l'horizon 2020, 25 à 28 millions de voyageurs par an, selon les options choisies, choisiront le train pour leurs déplacements, entre Barcelone et Montpellier, grâce au temps de parcours gagné.
En attendant, et comme pour montrer la marche à suivre, sept villes catalanes, dont Girona, Figueres et Perpignan, viennent de mettre en place un réseau de coopération touristique pour favoriser le marché de proximité. En espérant, plus que jamais, la connexion du train à grande vitesse.
Lire aussi: Déclaration franco-espagnole pour accélérer la création du réseau à grande vitesse
Et: La LGV Perpignan-Montpellier dans l'arène démocratique
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A l'horizon 2020, 25 à 28 millions de voyageurs par an, selon les options choisies, choisiront le train pour leurs déplacements, entre Barcelone et Montpellier, grâce au temps de parcours gagné.
En attendant, et comme pour montrer la marche à suivre, sept villes catalanes, dont Girona, Figueres et Perpignan, viennent de mettre en place un réseau de coopération touristique pour favoriser le marché de proximité. En espérant, plus que jamais, la connexion du train à grande vitesse.
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