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Les concessions attendues de Bachar el-Assad n'ont pas eu lieu (photo DR)
SYRIE. Intervenant devant le Parlement mercredi 30 mars 2011, Bachar el-Assad n'a finalement annoncé aucune réforme pas plus que la suppression attendue de l'état d'urgence en vigueur depuis 1963.
La Syrie est confrontée depuis un mois à une montée des manifestations populaires réclamant le départ de son président en place depuis 2000 et le décès de son père Hafez el-Assad.
Après l'annonce la veille de la démission de l'ensemble de son gouvernement (tout en nommant Mohammed Naji al-Otari son premier ministre comme chef du gouvernement par intérim), les opposants attendaient de nouvelles concessions dans ce discours retransmis sur la télévision publique.
D'autant plus que le vice-président Farouk Chara avait évoqué en annonçant cette intervention des "décisions importantes... de nature à satisfaire le peuple."
Bachar el-Assad a toutefois promis de renforcer la lutte contre la corruption puis a parlé d"une "conspiration contre son pays" en référence aux mouvements populaires actuels.
Dans ce régime présidentiel où le Parlement est aux ordres, les députés ont largement applaudi leur président.
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