
Au nom de la santé publique, Axa ne veut plus investir dans l'industrie du tabac (photo Union internationale contre la cancer)
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FRANCE. Le groupe français Axa annonce son désengagement de l'industrie du tabac avec la cession de l'ensemble de ses actifs dans ce secteur, soit 1,8 mrd€.
"Le tabac représente aujourd'hui la plus grande menace pour la santé publique au niveau mondial. Le rôle des assureurs santé évolue : à l'avenir, la santé ne sera plus seulement une question de traitement mais aussi de prévention" indique le communiqué publié, lundi 23 mai 2016, par la compagnie d'assurance pour justifier cette décision stratégique.
Selon Axa, "le tabac tue six millions de personnes par an et ce chiffre devrait augmenter jusqu'à 8 millions de personnes d'ici 2030, pour la plupart d'entre elles dans les pays en développement. Si rien n'est fait pour endiguer cette tendance, le tabac tuera un milliard de personnes dans le monde au cours du 21e siècle."
Le coût estimé du tabac s'élève à 2 100 mrds€ par an. Axa le compare à "ceux de la guerre et du terrorisme combinés. Les ravages sur la santé humaine causés par le tabac sont plus coûteux pour la société que l'alcool ou l'obésité."
Le groupe français va donc céder "immédiatement" ces actions détenues dans l'industrie du tabac, soit un montant de 0,2 mrd€. De même, Axa cessera d'investir dans des obligations d'entreprises de l'industrie du tabac et "réduira progressivement son portefeuille d'obligations émises par ces mêmes sociétés." L'ensemble pèse environ 1,6 mrd€.
Cette décision a été applaudie notamment par l'Union internationale contre le cancer (UICC) qui soutient "les portefeuilles sans tabac", une initiative du Dr Bronwyn King pour encourager les entreprises à suivre l'exemple du groupe Axa. "L’UICC et ses partenaires au sein de la communauté médicale ont assidûment travaillé au cours des dernières années pour attirer l’attention de l’ensemble de la société sur les conséquences économiques et sociales désastreuses pour nous tous des activités de l’industrie du tabac. Nous avons besoin que des sociétés comme Axa affirment haut et fort qu’investir dans une industrie qui tue ses clients est tout simplement une mauvaise chose" souligne Cary Adams, président-directeur général de l'UICC.
"Le tabac représente aujourd'hui la plus grande menace pour la santé publique au niveau mondial. Le rôle des assureurs santé évolue : à l'avenir, la santé ne sera plus seulement une question de traitement mais aussi de prévention" indique le communiqué publié, lundi 23 mai 2016, par la compagnie d'assurance pour justifier cette décision stratégique.
Selon Axa, "le tabac tue six millions de personnes par an et ce chiffre devrait augmenter jusqu'à 8 millions de personnes d'ici 2030, pour la plupart d'entre elles dans les pays en développement. Si rien n'est fait pour endiguer cette tendance, le tabac tuera un milliard de personnes dans le monde au cours du 21e siècle."
Le coût estimé du tabac s'élève à 2 100 mrds€ par an. Axa le compare à "ceux de la guerre et du terrorisme combinés. Les ravages sur la santé humaine causés par le tabac sont plus coûteux pour la société que l'alcool ou l'obésité."
Le groupe français va donc céder "immédiatement" ces actions détenues dans l'industrie du tabac, soit un montant de 0,2 mrd€. De même, Axa cessera d'investir dans des obligations d'entreprises de l'industrie du tabac et "réduira progressivement son portefeuille d'obligations émises par ces mêmes sociétés." L'ensemble pèse environ 1,6 mrd€.
Cette décision a été applaudie notamment par l'Union internationale contre le cancer (UICC) qui soutient "les portefeuilles sans tabac", une initiative du Dr Bronwyn King pour encourager les entreprises à suivre l'exemple du groupe Axa. "L’UICC et ses partenaires au sein de la communauté médicale ont assidûment travaillé au cours des dernières années pour attirer l’attention de l’ensemble de la société sur les conséquences économiques et sociales désastreuses pour nous tous des activités de l’industrie du tabac. Nous avons besoin que des sociétés comme Axa affirment haut et fort qu’investir dans une industrie qui tue ses clients est tout simplement une mauvaise chose" souligne Cary Adams, président-directeur général de l'UICC.