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L'élue de l'opposition parlementaire, figure emblématique du Parti Populaire, a promis «des services minimaux qui garantissent que tous ceux qui le souhaitent puissent se rendre à leur travail».
Ces déclarations ont mis à bas les efforts du gouvernement espagnol pour trouver un accord avec les syndicats sur le respect du service minimum.
Les deux plus grands syndicats, UGT et CCOO, ont aussitôt répliqué énergiquement contre ce qu'ils considèrent « une attaque au droit de grève ». Fernández Toxo, secrétaire général de CCOO, a été le plus explicite, en assurant que le trafic serait bloqué dans la capitale espagnole de 29 septembre 2010, et en annonçant la paralysie des transports publics « por las buenas o por las malas » (de gré ou de force).
Les deux syndicats se sont également fixés pour objectif de perturber au maximum la circulation de l'AVE (train à grande vitesse) et le fonctionnement des aéroports internationaux dans tout le pays.
De fait, les liaisons aériennes avec l'Espagne devraient être très rares durant toute la journée du 29 septembre 2010.

Appel à la responsabilité
Le président du Gouvernement a également critiqué les déclarations d'Esperanza Aguirre, affirmant son « profond respect des syndicats» : «Jamais personne issu de nos rangs ne restreindra vos droits», a-t-il ajouté au cours d'un meeting.
Un discours qui place Zapatero entre le marteau et l'enclume. Sévèrement critiqué par l'opposition, le chef du gouvernement espagnol est aussi devenu la cible provilégiée des syndicats. Comme en témoignent les appels à la démission de plus en plus fréquents dans les nombreuses réunions syndicales de mobilisation.
La grève générale du 29 septembre 2010 sera le troisième mouvement social d'une telle ampleur depuis l'avènement de la démocratie en 1975. Les deux grandes manifestations précédentes avaient eu lieu en 1994 contre le gouvernement de Felipe Gonzalez, et en 2002, pour rejeter la réforme du travail proposée par José Maria Aznar.
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