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GIBRALTAR. Le chef du gouvernement de Gibraltar Fabian Picardo et son secrétaire aux Affaires étrangères Jeremy Hunt ont précisé, samedi 13 juillet 2019, que "toutes les décisions prises par Gibraltar concernant la détention du Grace 1 l'avaient été exclusivement en vue de la destination syrienne du navire." Cette déclaration, par communiqué, intervenait peu de temps après que Jeremy Hunt ne s'entretienne avec son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif.
Le pétrolier iranien Grace 1, battant pavillon panaméen, et en direction de la Syrie, avait été arraisonné au petit matin du 4 juillet 2019 par les autorités de Gibraltar et un détachement de Royal Marines britanniques. Téhéran s'était ému de son sort et parlait d'" acte de piraterie".
Le navire est soupçonné de transporter une cargaison de pétrole à destination de la raffinerie syrienne de Banyas, alors que cette usine est soumise à l'embargo pétrolier proclamé par l'Union européenne fin 2011. Il porte dans ses soutes 2,1 millions de barils de brut, d'une valeur annoncée de quelque 200 m$ (177,5 M€).
Selon le communiqué diffusé samedi 13 juillet 2019, Gibraltar se dit "prêt à faciliter la libération des avoirs détenus à un demandeur légitime, si nous étions satisfaits en recevant des garanties qu'il ne se rendrait pas en Syrie ou toute entité soumise aux sanctions en vertu de la réglementation de l'UE en vigueur". Mohammad Javad Zarif a lui assuré que l'Iran "continuerait à exporter son pétrole en toutes circonstances" et que sa destination était bien "en Méditerranée orientale" mais "légale". Le ministre iranien des Affaires étrangères a demandé aux autorités britanniques de "mettre fin immédiatement à la saisie illégale du navire".
Le capitaine et les trois officiers du Grace 1, tous de nationalité indienne, ont été relâchés sous caution, sans charges retenues contre eux, vendredi 12 juillet 2019.
Le pétrolier iranien Grace 1, battant pavillon panaméen, et en direction de la Syrie, avait été arraisonné au petit matin du 4 juillet 2019 par les autorités de Gibraltar et un détachement de Royal Marines britanniques. Téhéran s'était ému de son sort et parlait d'" acte de piraterie".
Le navire est soupçonné de transporter une cargaison de pétrole à destination de la raffinerie syrienne de Banyas, alors que cette usine est soumise à l'embargo pétrolier proclamé par l'Union européenne fin 2011. Il porte dans ses soutes 2,1 millions de barils de brut, d'une valeur annoncée de quelque 200 m$ (177,5 M€).
Selon le communiqué diffusé samedi 13 juillet 2019, Gibraltar se dit "prêt à faciliter la libération des avoirs détenus à un demandeur légitime, si nous étions satisfaits en recevant des garanties qu'il ne se rendrait pas en Syrie ou toute entité soumise aux sanctions en vertu de la réglementation de l'UE en vigueur". Mohammad Javad Zarif a lui assuré que l'Iran "continuerait à exporter son pétrole en toutes circonstances" et que sa destination était bien "en Méditerranée orientale" mais "légale". Le ministre iranien des Affaires étrangères a demandé aux autorités britanniques de "mettre fin immédiatement à la saisie illégale du navire".
Le capitaine et les trois officiers du Grace 1, tous de nationalité indienne, ont été relâchés sous caution, sans charges retenues contre eux, vendredi 12 juillet 2019.