
Avant la révolution, "les entreprises politiquement connectées" (liées à la famille du Président déchu Ben Ali) tiraient le plus profit de la fraude douanière. (Photo : Direction générale des Douanes)
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TUNISIE. "Alors que la Révolution de Jasmin a considérablement réduit les privilèges réglementaires contraires au principe de la concurrence dont bénéficiait la famille Ben Ali, elle n'a pas mis un terme à la fraude douanière. Au contraire, la fraude douanière en Tunisie a augmenté depuis la Révolution de Jasmin" affirme un rapport de la Banque Mondiale publié vendredi 19 juin 2015. L'ensemble des résultats de cette étude ont été obtenus en comparant les données sur les importations déclarées et les exportations vers la Tunisie de l'ensemble de ses partenaires
L'étude, nommée "Réseaux politiques et fraude douanière, données tirées de l’expérience tunisienne", écrite par Bob Rijkers, Leila Baghdadi et Gael Raballand met en évidence les fraudes des entreprises privilégiées par l'ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, qui auraient évité de payer en déclarant des valeurs inférieures entre 2002 et 2009, environ 1, 2 mrd$ (1,07 mrds€). Pourtant, après la révolution de Jasmin (2010-2011), la fraude douanière a augmenté.
L'économiste à la Banque Mondiale, Bob Rijckers fait toutefois observer que le gouvernement tunisien engage déjà certaines mesures au niveau de la douane tunisienne, afin de mettre un terme à l'évasion fiscale et d'améliorer la transparence des informations.
L'étude, nommée "Réseaux politiques et fraude douanière, données tirées de l’expérience tunisienne", écrite par Bob Rijkers, Leila Baghdadi et Gael Raballand met en évidence les fraudes des entreprises privilégiées par l'ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, qui auraient évité de payer en déclarant des valeurs inférieures entre 2002 et 2009, environ 1, 2 mrd$ (1,07 mrds€). Pourtant, après la révolution de Jasmin (2010-2011), la fraude douanière a augmenté.
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