Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
FRANCE / ITALIE. Un nouveau conseil de développement s’est réuni le 25 novembre 2013, à Digne-les-Bains, afin d’évaluer l’opportunité de percer un tunnel ferroviaire sous le Montgenèvre, reliant la France à l’Italie, du Val de Durance au Piémont. Trois scénarios (un train de montagne, un train à grande vitesse et un train mixte, fret et grande vitesse, pour des coûts allant de 1,8 à 6 mrds€) ont été présentés à cette occasion.
Si aucun de ces scénarios ne se révèle rentable selon les études menées jusqu’ici, le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) devrait néanmoins saisir la commission nationale du débat public afin d’évoquer, au-delà du percement de ce tunnel, la question de l’enclavement de la région alpine, des liaisons entre la région PACA et l’Italie, premier partenaire commercial régional, ainsi que de la participation des Alpes à la dynamique méditerranéenne.
Interrogé en janvier 2013 sur ce sujet par le député des Hautes-Alpes, Joël Giraud, le ministre des Transports français, Frédéric Cuvillier avait répondu que ce dossier avait fait l’objet « d’échanges récents avec les autorités italiennes qui avaient confirmé la priorité qu’attache le gouvernement italien à la nouvelle liaison ferroviaire entre Lyon et Turin. Ce projet de nouvelle liaison ferroviaire sous le Montgenèvre ne figure aujourd’hui en Italie dans aucun document de programmation. »
Ce conseil de développement s’est tenu alors que le projet de liaison ferroviaire entre Lyon et Turin, dont le financement n’est pas bouclé, compte de nombreux opposants de part et d’autre des Alpes.
Si aucun de ces scénarios ne se révèle rentable selon les études menées jusqu’ici, le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) devrait néanmoins saisir la commission nationale du débat public afin d’évoquer, au-delà du percement de ce tunnel, la question de l’enclavement de la région alpine, des liaisons entre la région PACA et l’Italie, premier partenaire commercial régional, ainsi que de la participation des Alpes à la dynamique méditerranéenne.
Interrogé en janvier 2013 sur ce sujet par le député des Hautes-Alpes, Joël Giraud, le ministre des Transports français, Frédéric Cuvillier avait répondu que ce dossier avait fait l’objet « d’échanges récents avec les autorités italiennes qui avaient confirmé la priorité qu’attache le gouvernement italien à la nouvelle liaison ferroviaire entre Lyon et Turin. Ce projet de nouvelle liaison ferroviaire sous le Montgenèvre ne figure aujourd’hui en Italie dans aucun document de programmation. »
Ce conseil de développement s’est tenu alors que le projet de liaison ferroviaire entre Lyon et Turin, dont le financement n’est pas bouclé, compte de nombreux opposants de part et d’autre des Alpes.