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Le port de Tanger Med, l'une des priorité du budget 2010 (photo TMSA)
MAROC. Adoptée à la majorité par la Chambre des Représentants, la première partie du projet de loi de Finances 2010 pour le Maroc prévoit un déficit budgétaire de 4% du PIB l’année prochaine, contre 2,7% en 2009. Le total des ressources de l'Etat se monte à 264 mdsMAD. Les charges s'établissant à 277 mdsMAD.
Le ministère de l’Economie et des Finances table sur une croissance de 3,5% (5,3% en 2009) et un taux d’inflation quasi constant de 2%, avec l’hypothèse d’un baril de pétrole à 75$.
En particulier, le budget 2010 inscrit une hausse de 20,4% des dépenses d’investissements publics à 162,6 mdsMAD (environ 14,32 mds€).
Des dépenses consacrées notamment à la poursuite des travaux d’infrastructures : routes, autoroutes, renforcement de la capacité portuaire (Tanger Med II, Nador West Med, Tarfaya, Sidi Ifni et Dakhla), lancement des travaux de réalisation de la ligne TGV.
Dans le cadre du Pacte national pour l’émergence industrielle, huit plateformes industrielles intégrées, sur un total de 16 programmées, seront lancées dans la construction automobile (Kénitra), l’offshoring (Tétouan et Fès), l’aéronautique (Nouaceur), l’énergie (Oujda), l’agroalimentaire (Meknès et Berkane) et la pêche maritime (Agadir).
In fine, l’objectif est la constitution de pôles régionaux de développement.
Le ministère de l’Economie et des Finances table sur une croissance de 3,5% (5,3% en 2009) et un taux d’inflation quasi constant de 2%, avec l’hypothèse d’un baril de pétrole à 75$.
En particulier, le budget 2010 inscrit une hausse de 20,4% des dépenses d’investissements publics à 162,6 mdsMAD (environ 14,32 mds€).
Des dépenses consacrées notamment à la poursuite des travaux d’infrastructures : routes, autoroutes, renforcement de la capacité portuaire (Tanger Med II, Nador West Med, Tarfaya, Sidi Ifni et Dakhla), lancement des travaux de réalisation de la ligne TGV.
Dans le cadre du Pacte national pour l’émergence industrielle, huit plateformes industrielles intégrées, sur un total de 16 programmées, seront lancées dans la construction automobile (Kénitra), l’offshoring (Tétouan et Fès), l’aéronautique (Nouaceur), l’énergie (Oujda), l’agroalimentaire (Meknès et Berkane) et la pêche maritime (Agadir).
In fine, l’objectif est la constitution de pôles régionaux de développement.
40 mdsMAD tirés des privatisations en 2010
Le montant des investissements réalisés par les établissements publics devrait dépasser les 111 mdsMAD (+30,7%). Pour le groupe Caisse de Dépôt et de Gestion, en particulier, l’augmentation est spectaculaire : de 3,3 mdsMAD en 2009 (environ 290 M€), ce montant devrait atteindre 24 mdsMAD en 2010 (environ 2 mds€) et 32 milliards en 2011 (environ 2,8 mds€).
De leur côté, les recettes totales devraient quasiment stagner autour de 168,9 mdsMAD (14,8 mds€) ; les recettes fiscales totalisant 148,6 mdsMAD, en baisse de 4,7%.
Le budget 2010 prévoit 40 mdsMAD (environ 3,5 mds€) provenant des privatisations.
De leur côté, les recettes totales devraient quasiment stagner autour de 168,9 mdsMAD (14,8 mds€) ; les recettes fiscales totalisant 148,6 mdsMAD, en baisse de 4,7%.
Le budget 2010 prévoit 40 mdsMAD (environ 3,5 mds€) provenant des privatisations.