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MAROC. Quinze ans après ses débuts, la microfinance au Maroc vise un nouveau palier.
Aujourd’hui le secteur sert 800 000 clients et représente 5 milliards de dirhams d’encours de crédits (447 M€). Il pèse également 6 000 emplois directs et 1 million d’emplois indirects générés par les bénéficiaires.
L’encours moyen par bénéficiaire atteint 663 $ au Maroc, contre 851 $ en Indonésie ou 2 911 $ en Bolivie.
Porté par treize associations de microcrédit, le secteur tend aujourd’hui vers une plus grande sophistication, afin d’élargir l’offre de services financiers (microassurance, transferts d’argent, moyens de paiement, etc.), accroître les montants financés et répondre aux exigences du législateur en terme de normes prudentielles.
« La loi a besoin d’être modifiée. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas accorder de microcrédit de plus de 50 000 dirhams (4 470 €). Or, les Très petites entreprise (TPE), c'est-à-dire les artisans, les commerçants, ont besoin de montants plus importants pour se développer, entre 50 000 et 100 000 dirhams. Ces TPE, trois millions au Maroc, sont en grande majorité dans l’informel, elles n’ont pas accès aux financements classiques », souligne Mouncef Kettani, rapporteur au sein du Conseil économique et social (CES), lors du symposium sur la microfinance tenu à Skhirat.
Aujourd’hui le secteur sert 800 000 clients et représente 5 milliards de dirhams d’encours de crédits (447 M€). Il pèse également 6 000 emplois directs et 1 million d’emplois indirects générés par les bénéficiaires.
L’encours moyen par bénéficiaire atteint 663 $ au Maroc, contre 851 $ en Indonésie ou 2 911 $ en Bolivie.
Porté par treize associations de microcrédit, le secteur tend aujourd’hui vers une plus grande sophistication, afin d’élargir l’offre de services financiers (microassurance, transferts d’argent, moyens de paiement, etc.), accroître les montants financés et répondre aux exigences du législateur en terme de normes prudentielles.
« La loi a besoin d’être modifiée. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas accorder de microcrédit de plus de 50 000 dirhams (4 470 €). Or, les Très petites entreprise (TPE), c'est-à-dire les artisans, les commerçants, ont besoin de montants plus importants pour se développer, entre 50 000 et 100 000 dirhams. Ces TPE, trois millions au Maroc, sont en grande majorité dans l’informel, elles n’ont pas accès aux financements classiques », souligne Mouncef Kettani, rapporteur au sein du Conseil économique et social (CES), lors du symposium sur la microfinance tenu à Skhirat.

Des bénéficiaires du microcrédit (photo Christelle Marot)
Une nouvelle loi en préparation
Au Maroc, 12 millions de personnes, sur une population de 32 millions d’habitants, ne disposent pas d’accès à des services financiers formels.
Pour servir 3 millions de clients à l’horizon 2020, le montant des encours devra passer de 5 à 25 milliards de dirhams. « Il s'agit d'un vrai défi. Il implique le soutien des banques traditionnelles, la possibilité de lever des fonds à l’international et aussi de collecter des dépôts», explique Tariq Sijilmassi, président de la Fédération nationale des associations de microcrédit (Fnam).
Aujourd’hui, une nouvelle loi arrive devant la première chambre du Parlement pour permettre une transformation des associations de microcrédit en sociétés de financements (sous forme de société anonyme), sous le contrôle total de la Bank Al Maghrib, la banque centrale.
Les associations pourraient notamment devenir actionnaires aux côtés d’autres intervenants financiers, marocains ou étrangers.
Pour servir 3 millions de clients à l’horizon 2020, le montant des encours devra passer de 5 à 25 milliards de dirhams. « Il s'agit d'un vrai défi. Il implique le soutien des banques traditionnelles, la possibilité de lever des fonds à l’international et aussi de collecter des dépôts», explique Tariq Sijilmassi, président de la Fédération nationale des associations de microcrédit (Fnam).
Aujourd’hui, une nouvelle loi arrive devant la première chambre du Parlement pour permettre une transformation des associations de microcrédit en sociétés de financements (sous forme de société anonyme), sous le contrôle total de la Bank Al Maghrib, la banque centrale.
Les associations pourraient notamment devenir actionnaires aux côtés d’autres intervenants financiers, marocains ou étrangers.