
Avant d'accepter de passer une nouvelle fois au péage, les créanciers de la Grèce veulent être certains que les barrières face aux nouvelles réformes seront bien levées (photo: F.Dubessy)
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MALTE / GRÈCE. Vendredi 7 avril 2017 à Malte, la réunion de l'Eurogroupe n'a pas débouché sur une décision de débloquer une nouvelle tranche du prêt accordé à la Grèce par ses créanciers (zone euro et FMI). Elle a néanmoins permis d'avancer sur un point majeur : l'acceptation par Athènes des réformes demandées. "Nous avons un accord sur les éléments fondamentaux de la politique, en termes de taille, de calendrier et du séquencement des réformes, et sur cette base, les travaux vont se poursuivre dans les prochains jours", souligne Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe. Une mission d'experts techniques (Commission européenne, FMI, Fonds de sauvetage de la zone euro et Banque centrale européenne) partira en Grèce " le plus tôt possible en vue de boucler un accord global", poursuit-il.
Pierre Moscovici, Commissaire européen aux Affaires économiques, s'est également félicité des résultats de cette réunion : "Je veux saluer l'accord de principe qui a été atteint aujourd'hui. C''est un accord qui intervient après plusieurs mois de négociations difficiles."
La réunion des dix-neuf ministres des Finances de la zone euro était destinée à régler ce principal problème qui bloque encore le versement d'une nouvelle tranche d'un plan d'aide de 86 mrds€ consentis en juillet 2015. La Grèce en a cruellement besoin pour faire face à ses échéances. Et notamment des créances de plus de 7 mrds€ en juillet 2017. "La situation ne s'améliore pas en Grèce et c'est quelque chose dont nous sommes responsables. Cela prend trop de temps", se plaint Jeroen Dijsselbloem.
"Si les discussions s'enlisent, l'incertitude va revenir... Personne ne veut le retour de la crise grecque" semble répondre en écho Euclide Tsakalotos, ministre grec des Finances.
Pierre Moscovici, Commissaire européen aux Affaires économiques, s'est également félicité des résultats de cette réunion : "Je veux saluer l'accord de principe qui a été atteint aujourd'hui. C''est un accord qui intervient après plusieurs mois de négociations difficiles."
La réunion des dix-neuf ministres des Finances de la zone euro était destinée à régler ce principal problème qui bloque encore le versement d'une nouvelle tranche d'un plan d'aide de 86 mrds€ consentis en juillet 2015. La Grèce en a cruellement besoin pour faire face à ses échéances. Et notamment des créances de plus de 7 mrds€ en juillet 2017. "La situation ne s'améliore pas en Grèce et c'est quelque chose dont nous sommes responsables. Cela prend trop de temps", se plaint Jeroen Dijsselbloem.
"Si les discussions s'enlisent, l'incertitude va revenir... Personne ne veut le retour de la crise grecque" semble répondre en écho Euclide Tsakalotos, ministre grec des Finances.
Des prochains rendez-vous cruciaux

Jeroen Disjsselbloem se félicite de l'accepttion par Athènes des réformes imposées par les créanciers (photo : F.Dubessy)
Sous tutelle de ses créanciers depuis 2010, le gouvernement grec va devoir mener de nouvelles réformes en 2019 et 2020 pour les satisfaire et atteindre un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) de 3,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2018. Il s'agit principalement de coupes supplémentaires dans les retraites en 2019 et d'une augmentation des impôts en 2020. Selon Pierre Moscovici, "l'excédent primaire de la Grèce en 2016 a été d'au moins 3% du PIB, c'est à dire au moins six fois supérieur à la cible! Nos prévisions, celles de la Commission, indiquent que la Grèce devrait également atteindre ses objectifs de 1,75% en 2017 et nous sommes optimistes pour les 3,5% en 2018."
Les prochains rendez-vous pour faire avancer la situation sont fixés au 21 et 22 avril 2017 à Washington lors de la réunion annuelle du FMI et le 22 mai 2017 à l'occasion de la prochaine réunion de l'Eurogroupe qui pourrait évoquer la question de l'allégement de la dette publique (près de 180% du PIB). Un sujet sur lequel ne sont justement pas d'accord le FMI et l'Eurogroupe.
Lire aussi :La Grèce accepte de nouvelles concessions pour satisfaire ses créanciers
Les prochains rendez-vous pour faire avancer la situation sont fixés au 21 et 22 avril 2017 à Washington lors de la réunion annuelle du FMI et le 22 mai 2017 à l'occasion de la prochaine réunion de l'Eurogroupe qui pourrait évoquer la question de l'allégement de la dette publique (près de 180% du PIB). Un sujet sur lequel ne sont justement pas d'accord le FMI et l'Eurogroupe.
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