
Arnaud Mourot, directeur général d'Ashoka, mène le débat autour du thème de la financiarisation de l'impact social. Photo Bernard Royo
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FRANCE. « Ashoka a pour vocation de sélectionner et d’accompagner les entrepreneurs dont l’action sert l’intérêt général dans le domaine social, de la santé ou de l’écologie » présente Arnaud Mourot. Pour le directeur général d’Ashoka France, la problématique de ces entreprises réside dans le développement de leurs capitaux. Dans un contexte économique défavorable qui entraîne un recul de l’engagement de l’État à travers les subventions, ces entrepreneurs doivent penser un nouveau modèle.
Attirer des investisseurs privés constitue le principal défi. Vincent Nicollet, directeur général d’Actavista, une entreprise marseillaise de BTP qui emploie des personnes en voie de réinsertion, évoque une piste. « Trouver un moyen de rétribuer l’investisseur en fin de projet. Notre initiative permet au gouvernement d’économiser entre 7 000€ et 10 000€ par an et par contrat signé (étude menée par le cabinet Mc Kinsey). Pourquoi ne pas réinjecter cet argent ?» ajoute Vincent Nicollet.
L’idée fait penser au Social Impact Bond développé dans les pays anglo-saxons. En cas de résultat positif, réinsertion ou avancée médicale par exemple, le gouvernement rembourse l’investisseur privé qui empoche une plus-value. « En France, le Social Impact Bond paraît difficilement adaptable, notamment à cause de notre rapport à l’argent. D’autre part, il faudrait disposer d’outils permettant de calculer les coûts sociaux. Mais nous essayons d’ouvrir des pistes de réflexions » poursuit Arnaud Mourot. Selon Michèle Tregan, conseillère régionale PACA : « la démarche mérite d’être appuyée par la volonté politique ».
Attirer des investisseurs privés constitue le principal défi. Vincent Nicollet, directeur général d’Actavista, une entreprise marseillaise de BTP qui emploie des personnes en voie de réinsertion, évoque une piste. « Trouver un moyen de rétribuer l’investisseur en fin de projet. Notre initiative permet au gouvernement d’économiser entre 7 000€ et 10 000€ par an et par contrat signé (étude menée par le cabinet Mc Kinsey). Pourquoi ne pas réinjecter cet argent ?» ajoute Vincent Nicollet.
L’idée fait penser au Social Impact Bond développé dans les pays anglo-saxons. En cas de résultat positif, réinsertion ou avancée médicale par exemple, le gouvernement rembourse l’investisseur privé qui empoche une plus-value. « En France, le Social Impact Bond paraît difficilement adaptable, notamment à cause de notre rapport à l’argent. D’autre part, il faudrait disposer d’outils permettant de calculer les coûts sociaux. Mais nous essayons d’ouvrir des pistes de réflexions » poursuit Arnaud Mourot. Selon Michèle Tregan, conseillère régionale PACA : « la démarche mérite d’être appuyée par la volonté politique ».