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Contre-amiral (2S) Jean-François Coustillière. Photo DR
Dans le Figaro du 15 et 16 janvier est publié un article de M. Georges Malbrunot intitulé « Tunisie : l'armée, acteur clé du changement en cours ». Cette analyse, qui commence par « L'armée tunisienne a tenu à apparaître comme l'ultime rempart face à la violence, qui ensanglante la Tunisie depuis un mois », me paraît tout à fait pertinente.
Elle me conduit, tout d’abord, à souligner la satisfaction que l’on éprouve à distinguer, à cette occasion, une action positive de notre pays dans le domaine de la coopération internationale. Ce n’est pas interdit, alors, allons-y pour un petit « cocorico » !
Elle me conduit, tout d’abord, à souligner la satisfaction que l’on éprouve à distinguer, à cette occasion, une action positive de notre pays dans le domaine de la coopération internationale. Ce n’est pas interdit, alors, allons-y pour un petit « cocorico » !
Celui-ci sera suivi d’une recommandation beaucoup plus prospective.
Historiquement l’armée tunisienne est celle aux côtés de laquelle les armées françaises se sont le plus impliquées depuis l’indépendance. Ceci était dû à la fois à un choix du Président Bourguiba et à une volonté française (je parle d’implication dans la coopération auprès des unités et notamment au contact des hommes et non pas sur le plan de la vente d’armement ou de l’enseignement militaire pour lesquels les investissements au Maroc ont été plus importants).
Il en a résulté une vraie coopération au niveau des hommes, celui où l’échange des idées et des valeurs est le plus important. La proximité entre les deux armées est probablement la plus forte qu’on connaisse avec un pays arabe. Une véritable confiance s’est peu à peu établie entre les armées.
Je suis témoin depuis plus de 20 ans de cette relation et du partage que cela engendre.
J’ai la faiblesse de penser que dans les réactions « républicaines » de cette armée et de la confiance que son peuple a en elle, il y un peu du résultat des actions conduites en coopération avec ce pays depuis des décennies. Ce serait une belle récompense pour les hommes qui des deux côtés ont participé à cette coopération. Mais c’est aussi un enseignement sur les actions à conduire tant dans d’autres domaines qu’avec d’autres pays, y compris au sein de nos propres forces armées où cette coopération est trop souvent considérée comme accessoire. Les questions de sécurité ne relèvent pas seulement de la lutte contre le terrorisme, l’immigration ou les trafics….
Plus particulièrement, et contrairement à ce que certains peuvent penser, le rapprochement entre les hommes à travers la formation ou des actions conduites en commun dans un respect réciproque constitue un investissement plus durable et plus efficace que le rapprochement d’entreprises qui ne peuvent partager que des dossiers fondés sur le profit. De très nombreux secteurs d’activités, autres que ceux qui le font déjà, pourraient s’investir utilement dans des démarches comparables, de formation et de coopération pratique, pour le plus grand intérêt de tous.
Historiquement l’armée tunisienne est celle aux côtés de laquelle les armées françaises se sont le plus impliquées depuis l’indépendance. Ceci était dû à la fois à un choix du Président Bourguiba et à une volonté française (je parle d’implication dans la coopération auprès des unités et notamment au contact des hommes et non pas sur le plan de la vente d’armement ou de l’enseignement militaire pour lesquels les investissements au Maroc ont été plus importants).
Il en a résulté une vraie coopération au niveau des hommes, celui où l’échange des idées et des valeurs est le plus important. La proximité entre les deux armées est probablement la plus forte qu’on connaisse avec un pays arabe. Une véritable confiance s’est peu à peu établie entre les armées.
Je suis témoin depuis plus de 20 ans de cette relation et du partage que cela engendre.
J’ai la faiblesse de penser que dans les réactions « républicaines » de cette armée et de la confiance que son peuple a en elle, il y un peu du résultat des actions conduites en coopération avec ce pays depuis des décennies. Ce serait une belle récompense pour les hommes qui des deux côtés ont participé à cette coopération. Mais c’est aussi un enseignement sur les actions à conduire tant dans d’autres domaines qu’avec d’autres pays, y compris au sein de nos propres forces armées où cette coopération est trop souvent considérée comme accessoire. Les questions de sécurité ne relèvent pas seulement de la lutte contre le terrorisme, l’immigration ou les trafics….
Plus particulièrement, et contrairement à ce que certains peuvent penser, le rapprochement entre les hommes à travers la formation ou des actions conduites en commun dans un respect réciproque constitue un investissement plus durable et plus efficace que le rapprochement d’entreprises qui ne peuvent partager que des dossiers fondés sur le profit. De très nombreux secteurs d’activités, autres que ceux qui le font déjà, pourraient s’investir utilement dans des démarches comparables, de formation et de coopération pratique, pour le plus grand intérêt de tous.