Relier Gênes à Barcelone en train en à peine 4h30, soit deux fois plus rapidement qu’aujourd’hui. Ce projet est le fil conducteur d’Arcomed, un programme d’études européen porté par les régions de l’arc méditerranéen (Provence-Alpes-Côte d'Azur, Ligurie, Languedoc-Roussillon et Catalogne).
Egalement supporters du projet : les Chambres régionales de commerce et d’industrie de Paca et Languedoc-Roussillon, l’Union des CCI de la région Ligurie et l’association TGV Côte d'Azur. Avec l’UE qui finance l’opération au titre de son programme Interreg III B Medocc, l’ensemble de ces acteurs institutionnels ont mis près d’un million d’euros sur la table. Il servira à tenter de mettre en évidence les synergies entre les différents projets de lignes à grande vitesse en gestation sur l’axe Espagne-Italie.
Egalement supporters du projet : les Chambres régionales de commerce et d’industrie de Paca et Languedoc-Roussillon, l’Union des CCI de la région Ligurie et l’association TGV Côte d'Azur. Avec l’UE qui finance l’opération au titre de son programme Interreg III B Medocc, l’ensemble de ces acteurs institutionnels ont mis près d’un million d’euros sur la table. Il servira à tenter de mettre en évidence les synergies entre les différents projets de lignes à grande vitesse en gestation sur l’axe Espagne-Italie.
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« De la modernisation de l’axe Gênes-Vintimille à la LGV Paca, en passant par le contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier et la ligne nouvelle Perpignan-Figueras-Barcelone,… l’arc méditerranéen fourmille de projets. Malheureusement, ils sont élaborés sans coordination et aucun d’entre eux n’est inscrit sur le schéma du réseau transeuropéen de transports ferroviaires (RTE-T) », indique Gérard Piel, vice-président de la région Paca délégué aux transports, pilote du dossier. Depuis l’automne 2007, au gré de réunions organisées dans les principales métropoles de l’arc méditerranéen, les partenaires d’Arcomed tentent de démontrer que l’avenir ferroviaire de l’Europe se dessine au Sud, et non plus selon le seul axe Nord-Sud.
Pour étayer leur ambition, ils avancent la liste des opérations déjà sur les rails : la percée Perpignan-Figueras, les travaux de doublement de la voie entre Vintimille et Gênes, le tronçon à grande vitesse existant entre Nîmes et Marseille… Autant de tronçons qui sont comme autant de pointillés sur la carte : les deux principaux chaînons manquants sont sur le territoire français : le tronçon Perpignan-Montpellier et la LGV Paca qui doit relier Nice à la capitale.
Le premier n’est pas encore programmé (en attente d’un débat public). Quant au second, il attend la décision de l’Etat Français sur le choix du tracé (en juin ?). Reste un dernier maillon: les 20 km entre Nice et Vintimille.
La modernisation de cette voie transfrontalière complètement saturée n’est pour l’instant inscrite sur aucun document stratégique. Un maillon faible qui débouche sur un chaînon manquant : le symbole de cet arc ferroviaire virtuel qui sera au menu du séminaire final de la démarche programmée le 24 juin à Bruxelles.
Le premier n’est pas encore programmé (en attente d’un débat public). Quant au second, il attend la décision de l’Etat Français sur le choix du tracé (en juin ?). Reste un dernier maillon: les 20 km entre Nice et Vintimille.
La modernisation de cette voie transfrontalière complètement saturée n’est pour l’instant inscrite sur aucun document stratégique. Un maillon faible qui débouche sur un chaînon manquant : le symbole de cet arc ferroviaire virtuel qui sera au menu du séminaire final de la démarche programmée le 24 juin à Bruxelles.