
L'acérie d'El Hadjar devrait passer sous le contrôle de l'Etat algérien. Photo ArcelorMittal
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ALGÉRIE. Le ministre algérien de l'Industrie, Chérif Rahmani, l'a reconnu, « le complexe sidérurgique d'El Hadjar (Arcelormittal Annaba) n’est pas encore nationalisé, mais le processus de négociations se poursuit ». La signature d'une convention entre l'État algérien et le groupe ArcelorMittal pourrait intervenir avant fin juin 2013.
Située près de la frontière tunisienne, l'aciérie d'ArcelorMittal devrait bénéficier d'une recapitalisation faisant passer son capital de 150 à 306 millions de dollars. Le groupe public Sider prendrait 46% du capital de la société propriétaire du complexe, le Fonds National d'Investissements 5%. ArcelorMittal resterait présent à hauteur de 49% via sa filiale algérienne. Un plan de modernisation du site est à l'étude. Il porte sur une enveloppe de 700 millions de dollars.
Cet apport financier de la part de l'État algérien permettrait à l'aciérie qui emploie 5 400 salariés de porter sa capacité de production à 2,2 millions de tonnes d'acier, soit 50% des besoins de l'Algérie. Le site pourrait utiliser du minerai de fer importé au lieu de celui produit en Algérie, d'une teneur en fer moins importante. Plusieurs milliers d'emplois seraient alors détruits au sein de l'aciérie et dans les mines.
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