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MEDITERRANEE. Après 1,08 mrds € de pertes en 2014, ArcelorMittal affiche pour 2015 une perte nette de 7,9 mrds €. Ce plongeon s'explique en partie par la chute des cours de matières premières et du prix de l'acier qui l'ont conduit à passer 4,8 mrds $ de dépréciations et 1,4 mrds $ de charges exceptionnelles.
Le chiffre d'affaires du groupe recule de 20% à 63,57 mrds $ en 2015 contre 79,28 mrds $ en 2014.
« 2015 a été une année très difficile pour les industries sidérurgiques et minières. Bien que la demande soit restée forte sur nos principaux marchés, les prix ont accusé une détérioration significative au cours de l'année par suite de la surcapacité chinoise. Tout au long de l'année, nous nous sommes rigoureusement concentrés sur la mise en œuvre d'une série de mesures visant à réduire les coûts » explique le PDG d'ArcelorMittal, Lakhsmi Mittal, dans un communiqué publié le 5 février 2016.
ArcelorMittal a vécu un quatrième trimestre 2015 désastreux avec 6,68 mrds $ de pertes et « 2016 va encore être une année difficile pour nos industries » estime Lakhsmi Mittal. Le groupe tente de réagir en mettant en place un plan sur cinq ans, « Action 2020 », censé lui permettre de réduire sa dette, actuellement de 15,7 mrds €.
Le chiffre d'affaires du groupe recule de 20% à 63,57 mrds $ en 2015 contre 79,28 mrds $ en 2014.
« 2015 a été une année très difficile pour les industries sidérurgiques et minières. Bien que la demande soit restée forte sur nos principaux marchés, les prix ont accusé une détérioration significative au cours de l'année par suite de la surcapacité chinoise. Tout au long de l'année, nous nous sommes rigoureusement concentrés sur la mise en œuvre d'une série de mesures visant à réduire les coûts » explique le PDG d'ArcelorMittal, Lakhsmi Mittal, dans un communiqué publié le 5 février 2016.
ArcelorMittal a vécu un quatrième trimestre 2015 désastreux avec 6,68 mrds $ de pertes et « 2016 va encore être une année difficile pour nos industries » estime Lakhsmi Mittal. Le groupe tente de réagir en mettant en place un plan sur cinq ans, « Action 2020 », censé lui permettre de réduire sa dette, actuellement de 15,7 mrds €.
Des sites méditeranéens vendus ou menacés
ArcelorMittal va ainsi procéder début 2016 à une augmentation de capital de 3 mrds $. Le numéro un mondial de l'exploitation sidérurgique et minière intégrée multiplie les fermetures de sites et les ventes d'actifs. Il a annoncé la fermeture de l'usine de Schifflange, au Luxembourg et de Sestao, en Espagne. Il vend pour 875 M€ ses 35% de parts de l'espagnol Gestamp Automacion (acier automobile). Les sites africains sont en danger car ArcelorMittal cible les produits en acier à haute valeur ajoutée fabriqués en Europe et en Asie. L'usine algérienne d'El Hadjar où travaillent 4 500 salariés et au Maroc la Société nationale de sidérurgie semblent menacés. En France, plusieurs sites dont Solustil, à Biars-sur-Cère, sont sur la sellette.
Très présent en Méditerranée, notamment en France, Algérie, Espagne et Turquie, ArcelorMittal emploie 230 000 salariés au total.
Très présent en Méditerranée, notamment en France, Algérie, Espagne et Turquie, ArcelorMittal emploie 230 000 salariés au total.