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MAROC. Le sidérurgiste européen, Arcelor Mittal, a annoncé, vendredi 29 novembre 2013, qu'il conteste « les conclusions provisoires du Département du Commerce extérieur marocain établies à son encontre dans le cadre de l’enquête antidumping sur les tôles d’acier laminées à chaud. » Voici des mois que la société marocaine de sidérurgie Maghreb Steel demandait les conclusions de l’enquête publique diligentée suite à sa plainte pour dumping. Des mois que le gouvernement atermoyait bien conscient d’être pris entre le marteau et l’enclume.
Au début du mois de novembre 2013, le gouvernement a cédé et reconnu, contre toute évidence, l’existence d’un dumping. Il devrait donc instaurer des droits antidumping allant jusqu'à 29,12% sur les importations d'acier plat. La réaction de Arcelor Mittal ne s’est pas fait attendre : il a annoncé intervenir « immédiatement auprès du Département du Commerce extérieur après la publication du rapport préliminaire pour lui apporter toutes les explications et éléments de preuves de nature à modifier ses conclusions provisoires. »
La décision du gouvernement en faveur de Maghreb Steel vise à sauver de la faillite une société plombée par un investissement contra-cyclique démesuré de 510 M€. Les dettes du groupe à fin 2012 s’élevaient déjà à 480 M€, 2,3 fois ses fonds propres.