
Areva-GDF Suez ont remporté, au sein du consortium qu'ils composent avec les Japonais de Mitsubishi, le contrat pour la construction de la deuxième centrale nucléaire du pays, à Sinop (mer Noire). (Ph. C. Beuselinck-Doussin)
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TURQUIE. Le consortium franco-japonais (Areva et Mistubishi) construira la deuxième centrale nucléaire du pays, à Sinop, pour un montant d'environ 22 mrds $ (16,8 mrds €). Le contrat qui doit être signé vendredi 3 mai. Après cinq ans d'échecs commerciaux, Areva remporte depuis peu contrat sur contrat avec successivement un succès Jordanie le 17 avril, en Chine le 25 avril, et donc maintenant en Turquie.
A Sinop, le consortium Areva, GDF Suez (futur exploitant de la centrale), Mitsubishi, Itochu devrait ensuite être rejoint par une entreprise turque.
Les travaux pour la construction des quatre réacteurs Atmea, d'une capacité de 1 150 mégawatts, devraient débuter en 2017, pour une mise en service étalée entre 2023 et 2028.
"L'énergie turque se développera sans subvention de l’État" annonce le ministre turc de l’Énergie et des ressources naturelles, invitant les entreprises étrangères à investir dans le secteur à l'image du consortium franco-japonais qui vient de remporter le contrat pour la construction de la centrale nucléaire de Sinop.
"Pourquoi un réacteur nucléaire en France ne constituerait pas une menace pour les touristes alors que le nôtre à Mersin l'est ? La Turquie ne se fera plus duper par des jeux de pouvoir", affirme Taner Yildiz.
En effet, selon le ministre, la politique freinerait l'investissement étranger. D'autre part, ce geste confirme l'appétit de privatisation du gouvernement. Le ministre insiste sur l'effort d'économies en matière d'énergie réalisé par la Turquie, qui se donne pour objectif d'ici 2023 de réduire de 20% sa consommation.
La Turquie désire développer le secteur minier afin d'augmenter d'un demi-point sa contribution dans l'économie nationale (de 1,5% du PIB à 2%, la moyenne mondiale). Sachant que la croissance prévue pour ce secteur demandera 4,5 mrds $ (3,45 mrds €) d'investissements, les compagnies étrangères sont vivement conviées à s'impliquer. Le montant des exportations minières atteint 4 mrds $ (3 mrds €) sur la dernière décennie (700 M $, soit 536,6 M€, en 2002).
La Turquie prendra la présidence tournante de l'Agence internationale de l'Énergie en novembre 2013.
A Sinop, le consortium Areva, GDF Suez (futur exploitant de la centrale), Mitsubishi, Itochu devrait ensuite être rejoint par une entreprise turque.
Les travaux pour la construction des quatre réacteurs Atmea, d'une capacité de 1 150 mégawatts, devraient débuter en 2017, pour une mise en service étalée entre 2023 et 2028.
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En effet, selon le ministre, la politique freinerait l'investissement étranger. D'autre part, ce geste confirme l'appétit de privatisation du gouvernement. Le ministre insiste sur l'effort d'économies en matière d'énergie réalisé par la Turquie, qui se donne pour objectif d'ici 2023 de réduire de 20% sa consommation.
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