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ISRAËL / TERRITOIRES PALESTINIENS. Une nouvelle manifestation à la frontière entre Israël et la bande de Gaza a dégénéré vendredi 13 avril 2018. Plusieurs dizaines de milliers de Gazaouis se sont rassemblés pour réclamer un "droit au retour" pour les 700 000 Palestiniens chassés de leurs terres ou ayant fui lors de la guerre de 1948 juste après la création d'Israël.
L'armée israélienne affirme réagir contre certains jeunes Palestiniens qui tentent de retirer du fil barbelé pour les éloigner d'une clôture matérialisant la frontière et lancent des cocktails Molotov.
Depuis le 30 mars 2018 et le lancement de l'opération "Grande marche du retour" par les Gazaouis, les violences ont causé la mort de trente-trois Palestiniens alors que plusieurs centaines ont été blessés dont, selon l'ONG Amnesty International, "445 enfants, vingt-un membres des équipes de secours du Croissant Rouge palestinien et quinze journalistes". Selon le ministère de la Santé à Gaza, les soldats israéliens tireraient à balles réelles en plus de lancer des grenades lacrymogènes. Yasser Mourtaja, un journaliste, portant un gilet l'identifiant comme tel, a également été tué par les soldats israéliens. Amnesty International évoque également 1 236 personnes touchés par des balles réelles.
Le Hamas compte poursuivre cette "marche" jusqu'au 14 mai 2018. Une date symbolique puisqu'elle devrait être celle du transfert de l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem.
Dans un communiqué publié vendredi 13 avril 2018, Amnesty International a demandé aux autorités israéliennes de "mettre immédiatement fin à l'utilisation excessive et meurtrière de la force." L'ONG condamne "l'utilisation effroyable de munitions réelles contre des manifestants non armés, et les morts qui en résultent (...) Les autorités israéliennes doivent respecter le droit des Palestiniens à une manifestation pacifique et, en cas de violence, utiliser uniquement la force nécessaire pour y faire face."
L'armée israélienne affirme réagir contre certains jeunes Palestiniens qui tentent de retirer du fil barbelé pour les éloigner d'une clôture matérialisant la frontière et lancent des cocktails Molotov.
Depuis le 30 mars 2018 et le lancement de l'opération "Grande marche du retour" par les Gazaouis, les violences ont causé la mort de trente-trois Palestiniens alors que plusieurs centaines ont été blessés dont, selon l'ONG Amnesty International, "445 enfants, vingt-un membres des équipes de secours du Croissant Rouge palestinien et quinze journalistes". Selon le ministère de la Santé à Gaza, les soldats israéliens tireraient à balles réelles en plus de lancer des grenades lacrymogènes. Yasser Mourtaja, un journaliste, portant un gilet l'identifiant comme tel, a également été tué par les soldats israéliens. Amnesty International évoque également 1 236 personnes touchés par des balles réelles.
Le Hamas compte poursuivre cette "marche" jusqu'au 14 mai 2018. Une date symbolique puisqu'elle devrait être celle du transfert de l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem.
Dans un communiqué publié vendredi 13 avril 2018, Amnesty International a demandé aux autorités israéliennes de "mettre immédiatement fin à l'utilisation excessive et meurtrière de la force." L'ONG condamne "l'utilisation effroyable de munitions réelles contre des manifestants non armés, et les morts qui en résultent (...) Les autorités israéliennes doivent respecter le droit des Palestiniens à une manifestation pacifique et, en cas de violence, utiliser uniquement la force nécessaire pour y faire face."