Voir aussi
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
Le Premier ministre grec se dit prêt à "accueillir" l'armée turque
-
La Turquie menace la Grèce de s'emparer militairement des îles de la mer Égée
-
Augmentation massive des prix du gaz et de l'électricité en Turquie
-
TotalEnergies et Eni font une nouvelle "découverte significative de gaz" au large de Chypre
TURQUIE. Amnesty International publie un rapport lundi 22 mai 2017 dans lequel l’ONG accuse la Turquie de limoger « arbitrairement » des dizaines de milliers de personnes. Amnesty dénonce des licenciements collectifs dont les motifs sont « vagues et généralisés de liens avec des organisations terroristes ».
Au total, depuis le coup d’Etat en juillet 2016, 100 000 personnes, venant principalement du secteur public, ont été congédiées par décrets-lois. L’ONG dénombre notamment 33 000 enseignants et employés du ministères de l’Education, 24 000 policiers et fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, 8 000 membres de l’armée, 5 000 universitaires et 4 000 juges, procureurs ou membres du ministère de la justice. En février 2017, la purge entamée par le gouvernement turc touchait 4 500 fonctionnaires.
Le limogeage touchant le service public est imputé à l’état d’urgence dans lequel Recep Tayyip Erdogan, président turc, a placé le pays. Toute personne soupçonnée d’être dans une association terroriste ou d’être un partisan du prédicateur islamiste Fethullah Gülen se retrouve mise à l'écart. Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis depuis plusieurs années, demeure le principal opposant du président Erdogan. Ce dernier l’accuse d’avoir formé une « organisation terroriste pour infiltrer les institutions turques ».
Le retour à l’emploi des personnes licenciées pour ce motif est jugé impossible par Amnesty International. « De nombreux fonctionnaires licenciés se voient interdire de travailler à titre privé dans des professions réglementées par l'État, comme le droit et l'enseignement. De même, des policiers et des militaires limogés se voient interdire par décret de trouver des emplois analogues dans le secteur privé » détaille l’ONG.
Au total, depuis le coup d’Etat en juillet 2016, 100 000 personnes, venant principalement du secteur public, ont été congédiées par décrets-lois. L’ONG dénombre notamment 33 000 enseignants et employés du ministères de l’Education, 24 000 policiers et fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, 8 000 membres de l’armée, 5 000 universitaires et 4 000 juges, procureurs ou membres du ministère de la justice. En février 2017, la purge entamée par le gouvernement turc touchait 4 500 fonctionnaires.
Le limogeage touchant le service public est imputé à l’état d’urgence dans lequel Recep Tayyip Erdogan, président turc, a placé le pays. Toute personne soupçonnée d’être dans une association terroriste ou d’être un partisan du prédicateur islamiste Fethullah Gülen se retrouve mise à l'écart. Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis depuis plusieurs années, demeure le principal opposant du président Erdogan. Ce dernier l’accuse d’avoir formé une « organisation terroriste pour infiltrer les institutions turques ».
Le retour à l’emploi des personnes licenciées pour ce motif est jugé impossible par Amnesty International. « De nombreux fonctionnaires licenciés se voient interdire de travailler à titre privé dans des professions réglementées par l'État, comme le droit et l'enseignement. De même, des policiers et des militaires limogés se voient interdire par décret de trouver des emplois analogues dans le secteur privé » détaille l’ONG.