MEDITERRANEE. Lancé en 2013 à Marseille, le réseau Altafémina ne se contentera pas de rayonner dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur où il revendique désormais 400 adhérents.
Il ambitionne de "développer un réseau féminin de relations professionnelles et sociales, afin de proposer une dynamique féminine forte". Sa présidente, Samah Ben Dhia, confie à econostrum.info à l'occasion de la Conférence annuelle du Femise (Bruxelles, 13 et 14 juin 2019), sa volonté d'essaimer dans d'autres pays méditerranéens. "Dès notre création, nous avons inscrit dans nos statuts cette ouverture vers l'international", indique-t-elle.
Altafemina va s'appuyer sur le réseau Femise (Forum euroméditerranéen des instituts de sciences économiques) - avec qui l'ONG a signé un partenariat stratégique en faveur des femmes en Méditerranée en mars 2019 - pour accompagner son développement.
"J'ai été sollicitée par des femmes tunisiennes qui ont beaucoup aimé le modèle Altafemina, notre réseau, notre ouverture. Elles vont porter des comités dans leur pays", dévoile Samah Ben Dhia. Début 2020, Altafemina organisera ainsi, avec le Femise, une conférence à Tunis dont le principal objectif consistera à fédérer des femmes tunisiennes autour des actions du réseau. Le comité Alltafemina Tunisie devrait être lancé officiellement à cette occasion, marquant la première pierre d'un développement au Sud de la Méditerranée.
Il ambitionne de "développer un réseau féminin de relations professionnelles et sociales, afin de proposer une dynamique féminine forte". Sa présidente, Samah Ben Dhia, confie à econostrum.info à l'occasion de la Conférence annuelle du Femise (Bruxelles, 13 et 14 juin 2019), sa volonté d'essaimer dans d'autres pays méditerranéens. "Dès notre création, nous avons inscrit dans nos statuts cette ouverture vers l'international", indique-t-elle.
Altafemina va s'appuyer sur le réseau Femise (Forum euroméditerranéen des instituts de sciences économiques) - avec qui l'ONG a signé un partenariat stratégique en faveur des femmes en Méditerranée en mars 2019 - pour accompagner son développement.
"J'ai été sollicitée par des femmes tunisiennes qui ont beaucoup aimé le modèle Altafemina, notre réseau, notre ouverture. Elles vont porter des comités dans leur pays", dévoile Samah Ben Dhia. Début 2020, Altafemina organisera ainsi, avec le Femise, une conférence à Tunis dont le principal objectif consistera à fédérer des femmes tunisiennes autour des actions du réseau. Le comité Alltafemina Tunisie devrait être lancé officiellement à cette occasion, marquant la première pierre d'un développement au Sud de la Méditerranée.
Des partenariats avec d'autres réseaux en cours

La présidente d'Altafemina se dit ouverte à toute propositions d'autres réseaux féminins (photo : F.Dubessy)
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La présidente n'entend pas se contenter de cette ouverture et désire convaincre d'autres femmes dans d'autres pays de la rejoindre. "Des femmes ont envie de s'engager avec nous", assure-t-elle, assurant que des contacts prometteurs ont été pris. Au Maroc par exemple, des comités pourraient voir le jour sous l'ombrelle de la "marque" Altafemina.
L'internationalisation du message de ce réseau, qui veut promouvoir et affirmer la place de la femme, favoriser et oeuvrer à leur présence dans les gouvernances, passera également par des partenariats avec d'autres organisations poursuivant les mêmes objectifs. "Un réseau de femmes cheffes d'entreprises de Côte d'Ivoire souhaite s'associer avec nous. Nous restons très ouverts à ce type de propositions", précise Samah Ben Dhia.
L'internationalisation du message de ce réseau, qui veut promouvoir et affirmer la place de la femme, favoriser et oeuvrer à leur présence dans les gouvernances, passera également par des partenariats avec d'autres organisations poursuivant les mêmes objectifs. "Un réseau de femmes cheffes d'entreprises de Côte d'Ivoire souhaite s'associer avec nous. Nous restons très ouverts à ce type de propositions", précise Samah Ben Dhia.