
Pour sortir de la crise, le groupe Alliances est prêt à mettre certains de ses chantiers en sous-traitance. (photo: Alliances)
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MAROC. Le cours d’Alliances développement immobilier (ADI) a été suspendu, mardi 7 avril, 2015, de la cotation à la bourse de Casablanca. Le groupe Holmarcom, détenu par la famille Bensalah, a reconnu avoir demandé et obtenu une saisie sur les comptes bancaires d’Alliances développement immobilier, filiale du groupe Alliances, détenu par Alamo Lazraq son PDG, d’un montant de 1M€ (10,7 millions de dirhams).
« Cette procédure concerne une demande de mise en jeu d’une caution accordée par ADI à sa filiale EMT pour couvrir une dette d’exploitation au profit du Comptoir métallurgique marocain », explique le groupe Alliances dans un communiqué.
Le groupe immobilier marocain se trouve en pleine tourmente. Déjà, le 28 janvier 2015, les 58,1% du capital de ADI détenus par Alami Lazraq, PDG et actionnaire majoritaire du Groupe Alliances, ont été saisis à titre conservatoire par le tribunal de commerce de Casablanca, dans le cadre d’un différend commercial avec l’ancien propriétaire de l’une des filiales du groupe.
En 2014, le chiffre d’affaires du groupe a baissé de 31%, plombé par les pertes du Pôle construction. Pour redresser la barre, le groupe prévoit de mettre en sous-traitance certains chantiers et de réduire de 6 500 à 1 200 le nombre de ses salariés.
« Cette procédure concerne une demande de mise en jeu d’une caution accordée par ADI à sa filiale EMT pour couvrir une dette d’exploitation au profit du Comptoir métallurgique marocain », explique le groupe Alliances dans un communiqué.
Le groupe immobilier marocain se trouve en pleine tourmente. Déjà, le 28 janvier 2015, les 58,1% du capital de ADI détenus par Alami Lazraq, PDG et actionnaire majoritaire du Groupe Alliances, ont été saisis à titre conservatoire par le tribunal de commerce de Casablanca, dans le cadre d’un différend commercial avec l’ancien propriétaire de l’une des filiales du groupe.
En 2014, le chiffre d’affaires du groupe a baissé de 31%, plombé par les pertes du Pôle construction. Pour redresser la barre, le groupe prévoit de mettre en sous-traitance certains chantiers et de réduire de 6 500 à 1 200 le nombre de ses salariés.