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ITALIE. Alitalia sort du rouge. Pour la première fois depuis des lustres, la compagnie aérienne transalpine a dégagé un bénéfice opérationnel de 15 millions d'euros au troisième trimestre.
Ce retour à un solde positif est une vraie bouffée d’oxygène pour ses repreneurs, un consortium d’industriels italiens.
Depuis son redécollage le 13 janvier, la nouvelle Alitalia avait en effet du mal à atteindre sa vitesse de croisière : la compagnie avait accusé une perte opérationnelle totale de 273 M€ au premier semestre 2009, supérieure aux prévisions.
L’été période traditionnellement favorable au transport aérien dans la péninsule, destination touristique très prisée, a donc inversé la tendance.
Entre juillet et septembre, Alitalia a transporté 6,3 millions de passagers, affichant un taux de remplissage de ses avions de 74 %, en hausse par rapport aux deux premiers trimestres (respectivement 51 et 65 %), pour un chiffre d’affaires de 838 M€.
La part de marché de la compagnie, issue de la fusion avec Air One et dont Air France-KLM détient 25 %, est passée à 53 % du marché domestique (51 % au premier semestre) et à 20 % du marché international (19 % au premier semestre).
Malgré cette embellie estivale, l’horizon d’Alitalia est loin d’être dégagé : sa dette financière s’est encore aggravée, atteignant le chiffre astronomique de 830 M€ (contre 770 M€ fin juin), et sa trésorerie a continué de fondre (de 487 M€ fin juin à 357 M€ fin septembre), des chiffres qui laissent planer de sérieux doutes sur le retour à l’équilibre annoncé pour la fin 2010 par les repreneurs.
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