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MALTE / ITALIE. En négociations exclusives depuis fin avril 2016 pour le rachat d'Air Malta, Alitalia renonce finalement à cette acquisition.
La compagnie italienne, filiale d'Etihad Airways depuis 2014, prévoyait de reprendre 49% du capital de son homologue maltaise. "Les deux compagnies ont convenu que les mutations significatives dans le transport aérien n'avaient pas créé les conditions idéales pour cette transaction" précisent les deux parties dans un communiqué commun.
En clair, Alitalia en grandes difficultés (450 M€ de pertes en 2016) - alors qu'elle vient tout juste d'être sauvée de la faillite en 2014 par Etihad Airways- prépare un vaste plan stratégique qui comprendrait au moins 1 600 suppressions d'emploi. Elle ne se trouve donc pas en mesure d'absorber une autre compagnie. Même si son président, Luca di Montezemolo, avait indiqué qu'Air Malta était "une opération de risque inférieur à zéro qui ne coûterait pas un euro" à la compagnie aérienne italienne.
Les deux compagnies vont cependant poursuivre leur partenariat commercial qui passe par un programme de codes partagés déjà mis en place.
Le gouvernement maltais indique qu'il va entamer des discussions avec quelques autres compagnies aériennes qui ont déjà exprimé un intérêt pour Air Malta. Il n'exclura rien : pas même un investissement maltais. Air Malta cherche un partenaire stratégique depuis cinq ans et un plan de restructuration engagé avec l'Union européenne. Selon ce texte, La Valette ne peut plus accorder d'aide d'Etat à la compagnie.
Selon Edward Zammit Lewis, ministre maltais du Tourisme en charge des négociations qui s'exprimait dans le presse locale, "l'Etat maltais ayant créé la compagnie aérienne nationale, le gouvernement actuel n'a aucune intention d'autoriser Air Malta à faire faillite. Nous sommes prêts à prendre des décisions ... tout cela sans licencier des employés ni réduire les salaires."
La compagnie italienne, filiale d'Etihad Airways depuis 2014, prévoyait de reprendre 49% du capital de son homologue maltaise. "Les deux compagnies ont convenu que les mutations significatives dans le transport aérien n'avaient pas créé les conditions idéales pour cette transaction" précisent les deux parties dans un communiqué commun.
En clair, Alitalia en grandes difficultés (450 M€ de pertes en 2016) - alors qu'elle vient tout juste d'être sauvée de la faillite en 2014 par Etihad Airways- prépare un vaste plan stratégique qui comprendrait au moins 1 600 suppressions d'emploi. Elle ne se trouve donc pas en mesure d'absorber une autre compagnie. Même si son président, Luca di Montezemolo, avait indiqué qu'Air Malta était "une opération de risque inférieur à zéro qui ne coûterait pas un euro" à la compagnie aérienne italienne.
Les deux compagnies vont cependant poursuivre leur partenariat commercial qui passe par un programme de codes partagés déjà mis en place.
Le gouvernement maltais indique qu'il va entamer des discussions avec quelques autres compagnies aériennes qui ont déjà exprimé un intérêt pour Air Malta. Il n'exclura rien : pas même un investissement maltais. Air Malta cherche un partenaire stratégique depuis cinq ans et un plan de restructuration engagé avec l'Union européenne. Selon ce texte, La Valette ne peut plus accorder d'aide d'Etat à la compagnie.
Selon Edward Zammit Lewis, ministre maltais du Tourisme en charge des négociations qui s'exprimait dans le presse locale, "l'Etat maltais ayant créé la compagnie aérienne nationale, le gouvernement actuel n'a aucune intention d'autoriser Air Malta à faire faillite. Nous sommes prêts à prendre des décisions ... tout cela sans licencier des employés ni réduire les salaires."