
Sans autre repreneur se faisant connaître dans quelques jours, la compagnie aérienne italienne Alitalia devrait arrêter son activité (photo : F.Dubessy)
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ITALIE. Vice-président du Conseil italien, Luigi Di Maio avait pourtant annoncé, dimanche 28 avril 2019, que la date butoir pour les offres sur Alitalia était mardi (30 avril). Mais, le Conseil d'administration de Ferrovie della Stato (FS) a demandé au gouvernement italien une prolongation du délai.
Le groupe ferroviaire italien est candidat à la reprise de la compagnie aérienne (11 000 salariés et 21,5 millions de passagers transportés en 2018), placée depuis mai 2017, soit deux ans, sous tutelle gouvernementale. Mais il n'entend prendre que 30% du capital alors que le Trésor italien devrait lui acquérir 15% des parts , autant que la compagnie aérienne américaine Delta. Restent donc 40% à céder et quelque 300 à 400 M€ à trouver.
Les groupes italiens d'infrastructures Atlantia et Toto holding n'iront pas à en croire Luigi Di Maio qui indique n'avoir reçu aucune offre ferme de leur part. Reste qu'Atlantia (qui détient notamment Autostrade per l'Italia et Aeroporti di Roma), propriété du holding Benetton, semble le plus à même, selon la presse italienne, à venir compléter l'offre de rachat.
easyJet, un temps candidat, s'est retirée alors que la Poste italienne et le groupe de défense Leonardo n'ont pas souhaité entrer dans ce dossier.
Rachetée fin juin 2014, pour déjà lui éviter la faillite, par Etihad Airways qui en détenait 49%, les Emiratis avaient jeté l'éponge provoquant la mise sous tutelle de la compagnie italienne. Voici deux ans, un plan de sauvetage était rejeté à 67% par les salariés, car prévoyant la suppression de 7 100 emplois.
Les quatre syndicats de pilotes et personnels navigants de la compagnie Alitalia ont déposé un préavis de grève pour le mardi 21 mai 2019.
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