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ESPAGNE. 95 millions de tonnes (Mt) de tonnes de marchandises sont passées par le port d'Algésiras en 2014, soit près de 5 % de plus que l'année précédente, mais pour un chiffre d'affaires légèrement en baisse (80 M€ contre 83,6 M€ l'année précédente). Le résultat net suit la même tendance (se réduisant de 36,8 à 20 M€). Cela n'empêche pas le président de l'Autorité Portuaire de la Baie d'Algésiras (APBA), Manuel Moron, de camper sur ses prévisions : " Je suis persuadé que nous parviendrons dès cette année à être le premier port espagnol à dépasser la barre des 100 millions de tonnes de marchandises. Notre situation financière est très saine, et assez solide pour faire face aux investissements. "
Des efforts financiers essentiellement dédiés à l'aménagement du nouveau terminal de conteneurs de l’île Verte Extérieure, avec une enveloppe de 21,5 M€. Mais le port mise aussi sur la proximité avec le continent africain pour développer un trafic « Ro-Ro ». Et profiter ainsi au mieux de la montée en puissance de Tanger Med. Sur les 47 773 camions embarqués en 2014 sur les autoroutes de la mer depuis l'APBA, 39 996 ont emprunté la ligne Algésiras-Tanger Med.
Renforcer les connexions terrestres et ferroviaires
Le renouvellement pour deux ans de la concession publique entre Algésiras et Ceuta, devrait réactiver en 2015 les échanges « Ro-Ro » à travers le détroit de Gibraltar, qui ont fléchi de 1,4 % en 2014. La compagnie Balearia opère la liaison avec l'enclave espagnole au Maroc, et profite d'une subvention d’État de 3,9 M€.
Mais pour conserver son avantage géographique, qui le positionne comme « porte d’entrée de la Méditerranée », le port d'Algésiras doit maintenant renforcer les connexions terrestres et ferroviaires. Or, l’accès par le train souffre d'un manque d'infrastructures. "Aucun aménagement n'a été réalisé depuis trois ans pour le raccordement ferroviaire avec Bobadilla" accuse Manuel Moron en pointant la responsabilité de l’État, maître d’œuvre sur ce terrain. Des travaux pourtant indispensables pour intégrer le réseau Trans-européen de Transport de l'Union européenne. Une urgence pour permettre aussi à l'APBA d'élargir son hinterland, et se positionner dans le prolongement de l'autoroute de la mer Saint-Nazaire-Vigo, entre l'Afrique et le nord de la péninsule Ibérique.
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