
Les accords commerciaux avec l'Algérie vont être remis en cause - Ici le Port d'Oran - (photo : F.Dubessy)
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ALGÉRIE. Selon Kamel Rezig, ministre algérien du Commerce, les accords commerciaux conclus avec les principaux partenaires économiques de l'Algérie ont "maintenu, pendant des années, l'économie nationale dans un état de dépendance."
Prononcés lundi 24 février 2020 lors d'un colloque national sur l'évaluation des accords commerciaux conclus entre l'Algérie et ses partenaires économiques, ces propos visent nommément l'accord de partenariat avec l'Union européenne, l'accord de la zone arabe de libre-échange (ZALE) et l'accord préférentiel avec la Tunisie. Autant de textes qui devront être analysés par les 150 opérateurs économiques participant à cette réunion et appelés, à la demande du ministre, à "dégager des recommandations à soumettre au gouvernement pour examen et adoption dans le cadre d'une feuille de route visant à améliorer le climat des affaires en Algérie." La réflexion inclut les deux autres textes non encore entrés en vigueur que sont l'Accord de libre-échange avec l'UE et l'accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Kamel Rezig reconnaît cependant que la dépendance de l'économie nationale à la rente pétrolière se trouve "à l'origine de beaucoup de difficultés."
Pour le ministre du Commerce, "les défis économiques auxquels l'Algérie fait face depuis un temps impliquent l'adoption d'une nouvelle approche et des politiques de gestion différentes, reposant essentiellement sur les compétences nationales et les ressources locales, étant les mieux placés pour connaitre la réalité socio-économique nationale et fournir des solutions réalistes basées sur une évaluation globale." Le ministre algérien préconise "un changement radical dans l'économie nationale, en s'orientant vers une économie productive, basée sur la transparence, les principes d'encouragement de la plus-value et l'investissement productif."
Prononcés lundi 24 février 2020 lors d'un colloque national sur l'évaluation des accords commerciaux conclus entre l'Algérie et ses partenaires économiques, ces propos visent nommément l'accord de partenariat avec l'Union européenne, l'accord de la zone arabe de libre-échange (ZALE) et l'accord préférentiel avec la Tunisie. Autant de textes qui devront être analysés par les 150 opérateurs économiques participant à cette réunion et appelés, à la demande du ministre, à "dégager des recommandations à soumettre au gouvernement pour examen et adoption dans le cadre d'une feuille de route visant à améliorer le climat des affaires en Algérie." La réflexion inclut les deux autres textes non encore entrés en vigueur que sont l'Accord de libre-échange avec l'UE et l'accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Kamel Rezig reconnaît cependant que la dépendance de l'économie nationale à la rente pétrolière se trouve "à l'origine de beaucoup de difficultés."
Pour le ministre du Commerce, "les défis économiques auxquels l'Algérie fait face depuis un temps impliquent l'adoption d'une nouvelle approche et des politiques de gestion différentes, reposant essentiellement sur les compétences nationales et les ressources locales, étant les mieux placés pour connaitre la réalité socio-économique nationale et fournir des solutions réalistes basées sur une évaluation globale." Le ministre algérien préconise "un changement radical dans l'économie nationale, en s'orientant vers une économie productive, basée sur la transparence, les principes d'encouragement de la plus-value et l'investissement productif."