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Alexis Tsipras tente de créer un front du sud. Photo EU.
EUROPE. Les dirigeants des pays du sud de l'Union européenne, France, Italie, Espagne, Chypre, Malte, Portugal et Grèce se réunissent aujourd'hui 9 septembre 2016 à Athènes pour tenter de dégager une plate-forme commune et doper la construction européenne après l'épisode du Brexit. Car les Européens paraissent de plus en plus divisés sur les moyens de relancer l'UE.
Les six chefs d'État, premiers ministres ou vice-ministres vont notamment tenter de mettre en place une ligne commune des pays d'Europe du sud pour desserrer le carcan budgétaire européen et pour soulager la pression migratoire sur la zone, en vue du sommet de Bratislava.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras est l'initiateur de cette rencontre inédite qui marque son come-back politique. Voici à peine un an, il apparaissait encore comme le paria de l’Europe. Mais le Grexit a été évité et il a remporté haut la main les dernières élections anticipées.
Aujourd’hui, il tente de relancer son idée de reformater l’Europe, de l'engager sur une autre voie, plus sociale, pour éviter d'autres Brexit. L’Alexi Tsipras de la gauche radicale élu en janvier 2015, qui agaçait et faisait peur, a cédé le pas à un Alexis Tsipras plus socio démocrate, réaliste, qui applique l’austérité tout en soulignant « qu’elle ne marche pas ». Il accuse les pays d’Europe centrale ; le fameux groupe de « Visegrad », de « racisme » concernant la crise des réfugiés et, même s'il s'en défend, essaie de former un bloc de l’Europe du sud contre l’Europe du nord.
Les six chefs d'État, premiers ministres ou vice-ministres vont notamment tenter de mettre en place une ligne commune des pays d'Europe du sud pour desserrer le carcan budgétaire européen et pour soulager la pression migratoire sur la zone, en vue du sommet de Bratislava.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras est l'initiateur de cette rencontre inédite qui marque son come-back politique. Voici à peine un an, il apparaissait encore comme le paria de l’Europe. Mais le Grexit a été évité et il a remporté haut la main les dernières élections anticipées.
Aujourd’hui, il tente de relancer son idée de reformater l’Europe, de l'engager sur une autre voie, plus sociale, pour éviter d'autres Brexit. L’Alexi Tsipras de la gauche radicale élu en janvier 2015, qui agaçait et faisait peur, a cédé le pas à un Alexis Tsipras plus socio démocrate, réaliste, qui applique l’austérité tout en soulignant « qu’elle ne marche pas ». Il accuse les pays d’Europe centrale ; le fameux groupe de « Visegrad », de « racisme » concernant la crise des réfugiés et, même s'il s'en défend, essaie de former un bloc de l’Europe du sud contre l’Europe du nord.