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GRECE. Mardi 17 avril, le premier ministre Grec Alexis Tsipras a choisi un lieu symbolique, Kastellorizo, pour annoncer la fin de la tutelle des créanciers de la Grèce en août 2018. C'est en effet de cette île que Georges Papandréou, alors premier ministre, avait révélé en avril 2010 l'insolvabilité de son pays et la nécessité de demander au FMI et à l'Europe de lui prêter plusieurs milliards d'euros afin d'éviter le défaut de paiement. Au total, les trois prêts des créanciers de la Grèce représentent une enveloppe de 300 mrds €.
Pour en bénéficier, le pays a dû accepter toute une série de plans d’austérité qui ont provoqué une chute de 25% de son produit intérieur brut et mis plus de 20% de la population au chômage. La Grèce été obligé de vendre des îles, ses ports, ses autoroutes, ses aéroports... Elle doit encore privatiser avant l'été les secteurs de l'électricité et du gaz. Elle vient de lancer un appel d'offres international pour la vente d'une participation majoritaire dans Hellenic Petroleum, le principal raffineur pétrolier du pays.
Si la Grèce semble aujourd'hui relever la tête, avec pour la première fois depuis 8 ans un retour de la croissance en 2017 (+1,4% du PIB) et un fléchissement du chômage, sa dette publique continue de peser lourdement. Elle représente 180% de son PIB.
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