
Staffan de Mistura des Nations Unies parle avec la presse après sa rencontre avec John Kerry le Secrétaire d'État des États-Unis. Photo Photo UN/ Jean-Marc Ferré
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SYRIE. Hôpitaux, cliniques, quartiers résidentiels... les bombardements aveugles auxquels se livrent forces gouvernementales et rebelles ont tué au moins 250 civils à Alep, essentiellement du fait de l'aviation syrienne qui aurait effectué plus de 250 raids. Mais il semble que les deux camps, l'un soutenu par la Russie et l'autre par les Etats-Unis, ciblent volontairement les hôpitaux de la seconde ville du pays.
Après avoir rencontré lundi 3 mai le secrétaire d'Etat américain John Kerry, l'émissaire de l’ONU, Staffan de Mistura, s'entretient mardi 3 mai avec le responsable de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Avec pour objectif de faire cesser l’offensive des forces gouvernementales syriennes sur Alep, qui a fait voler en éclat le cesser le feu conclut le 27 février 2016 et qui bloque les négociations de paix de Genève.
Le Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), coprésidé par la Russie et les États-Unis, devrait se réunir très prochainement pour tenter de faire baisser la pression sur Alep. Les Russes considèrent que les troupes fidèles à Bashar el-Assad n'ont pas violé la trêve car cette dernière ne s'applique pas aux groupes terroristes. Or, selon eux, l'offensive vise uniquement les quartiers tenus par le Front al-Nosra (Al-Qaïda,) et Daech.
La guerre fait également rage au nord de la Syrie. En début de semaine, la Turquie et les forces occidentales ont bombardé la ville frontalière de Kilis, occupée par Daech, tuant selon une agence de presse turque des dizaines de terroristes et détruisant du matériel militaire. La Turquie a ainsi réagi à plusieurs attentats attribués à Daech, qui ont fait des dizaines de victimes ces derniers jours.
La ville de Raqa, capitale de Daech, a également essuyé une quarantaine de frappes aériennes, qui auraient fait de nombreuses victimes civiles.
Après avoir rencontré lundi 3 mai le secrétaire d'Etat américain John Kerry, l'émissaire de l’ONU, Staffan de Mistura, s'entretient mardi 3 mai avec le responsable de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Avec pour objectif de faire cesser l’offensive des forces gouvernementales syriennes sur Alep, qui a fait voler en éclat le cesser le feu conclut le 27 février 2016 et qui bloque les négociations de paix de Genève.
Le Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), coprésidé par la Russie et les États-Unis, devrait se réunir très prochainement pour tenter de faire baisser la pression sur Alep. Les Russes considèrent que les troupes fidèles à Bashar el-Assad n'ont pas violé la trêve car cette dernière ne s'applique pas aux groupes terroristes. Or, selon eux, l'offensive vise uniquement les quartiers tenus par le Front al-Nosra (Al-Qaïda,) et Daech.
La guerre fait également rage au nord de la Syrie. En début de semaine, la Turquie et les forces occidentales ont bombardé la ville frontalière de Kilis, occupée par Daech, tuant selon une agence de presse turque des dizaines de terroristes et détruisant du matériel militaire. La Turquie a ainsi réagi à plusieurs attentats attribués à Daech, qui ont fait des dizaines de victimes ces derniers jours.
La ville de Raqa, capitale de Daech, a également essuyé une quarantaine de frappes aériennes, qui auraient fait de nombreuses victimes civiles.