
Liquidée, la compagnie aérienne Aigle Azur cherche un repreneur parmi quatre offres (photo : F.Dubessy)
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FRANCE. Le feuilleton de la reprise d'Aigle Azur se poursuit avec l'annonce, jeudi 19 septembre 2019, du retrait de la course de l'offre proposée en commun par Air France et le groupe Dubreuil (maison-mère d'Air Caraïbes et French Bee). Les deux entreprises estiment que "les conditions n'étaient pas réunies". Sont principalement évoquées par les deux partenaires "des problématiques nouvelles liées notamment au passif social de l'entreprise" mais aussi "les montants en jeu et les risques sociaux associés à la reprise des salariés".
Lundi 16 septembre 2019, le tribunal de commerce d'Evry plaçait la compagnie aérienne française en liquidation judiciaire pour cessation de paiement, mais lui accordait un sursis jusqu'au 27 septembre 2019 pour laisser les repreneurs potentiels affiner leur offre. Ils avaient jusqu'au mercredi 18 septembre 2019 au soir pour déposer leur dossier.
Sur les sept offres auditionnées le 16 septembre 2019, seuls quatre dossiers restent en lice. Ces propositions émanent de Lionel Guérin et Philippe Micouleau, anciens dirigeants de la compagnie Hop !, de Gérard Houa, pdg de Lu Azur et actionnaire à hauteur de 19% d'Aigle Azur, de Vueling, compagnie aérienne low cost espagnole du groupe IAG (International Airlines Group), et une offre en nom propre qui joue la discrétion.
Le tribunal de commerce d'Evry étudiera ces dossiers lundi 23 septembre 2019.
Employant 1 150 salariés, dont 80 en France et 350 en Algérie, et disposant de onze avions, Aigle Azur a transporté 1,88 million de passagers en 2018. La compagnie aérienne dispose de 9 800 créneaux horaires, une véritable manne pour un ou deux repreneurs. Elle accuse par contre un passif d'au moins 148 M€.
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